16h59 – 130597 signes
(écoute Meg Reichardt – Il m’a vu nue (merci Boulet, merci ! Maintenant j’ai ça dans la tête toute la journée !))
Bon. Un petit récapitulatif s’impose. Depuis que je suis rentrée, j’ai pas mal cogité. A l’avancée de mon roman, hein, pas à l’avenir de l’humanité… ^^
Bref, j’ai lu et relu ce que j’avais déjà imprimé, j’ai noirci quelques feuilles à l’encre (rien ne vaut le papier pour se mettre les idées au clair !) et j’en suis venue à la conclusion que depuis la fin de cette première partie, je suis en train de partir dans la mauvaise direction et qu’il faut absolument que je remette l’histoire sur ses rails, quitte à sacrifier un bon nombre de pages pour ça. Donc, voilà, je suis en pleine phase « retravaillons un peu tout ce que nous avons là », ainsi qu’en phase « et retravaillons un peu aussi la suite du scénario, parce qu’on commence de plus en plus à bosser à l’aveuglette et ce n’est pas une bonne chose ». Il se pourrait donc que dans les jours à venir, le nombre de signe diminue sensiblement pour réaugmenter par la suite, parce qu’en l’état, je me vois dans l’obligation de supprimer une bonne dizaine de pages (voire plus) pour les réécrire entièrement.
Mais bon, ça ne me gêne pas, j’aime ça ! Plus le temps passe, et plus j’ai tendance à considérer l’écriture comme une énorme pâte à modeler qu’on créée soi-même. La création en elle-même est difficile et exaltante une fois achevée, mais après, le plus rigolo, c’est de modeler et remodeler cette matière brute pour qu’elle corresponde exactement à ce qu’on a en tête ! J’adore remettre mon nez dans tout ça, supprimer, réécrire, changer les phrases, faire en sorte que l’ensemble devienne un « tout » fluide et cohérent. Evidemment, c’est long et difficile. Mais une fois fini, je pense que j’aurai de meilleures bases pour continuer. Et il fallait que j’imprime tout ça pour m’en rendre compte.
0 commentaire