Jour 8 : De Rostrenen à Pontivy
01/08/2022 -55,8 km
Le petit déjeuner est encore une fois royal, avec des restes de crêpes de la veille, des « kouign » (sans amann), du pain, des confitures, du caramel maison, du chocolat maison… Nous discutons avec deux autres cyclotouristes, qui font le trajet dans l’autre sens, elles. Elles sont passées par une agence, « à bicyclette » à Rennes, qui leur amène les bagages d’une étape à l’autre. Sympa, mais le côté écolo du vélotrip est un peu mis à mal !
Notre hôte nous prend en photo avant le départ, et c’est parti pour longer à nouveau le canal, sur une voie toujours aussi bien stabilisée mais toujours aussi poussiéreuse ! Nous croisons une jolie chapelle en face, puis on s’arrête à Gouarec, joli petit village, où nous espérons prendre à manger.
Cependant, la boulangerie n’a plus de sandwichs, et nous réalisons avec horreur que nous avons laissé nos restes de fromage et pâté dans le frigo du gîte d’Huelgoat : nous ne pouvons même pas prendre une baguette pour finir ces restes. Nous continuons donc, jusqu’à l’abbaye de Bon Repos. Là, il y a deux brasseries de chaque côté du canal. Nous nous arrêtons à celle qui propose des emplacements vélos que nous pouvons surveiller depuis la terrasse. Au menu : andouillette et frites, un peu plus lourd que des sandwichs !
Nous repartons après avoir un peu admiré l’abbaye de l’extérieur. Nous choisissons de continuer à suivre le canal jusqu’à la dernière écluse avant le lac de Guerledan. Cet itinéraire fait grimper une pente un peu raide, avant de rejoindre une autre voie verte, une ancienne voie ferrée qui va jusque Mûr de Bretagne. À Mûr, nous descendons pour retrouver le bord du lac et faisons un détour jusqu’au barrage, puis retour le long du Blavet pour cette portion du canal.
Nous faisons une longue pause lecture sous un coin d’ombre, pour arriver à Pontivy vers les 17h30. On se pose dans un café, avant de rejoindre la chambre à 18h30. Cette fois-ci, c’est un Airbnb, un peu à l’extérieur de Pontivy, donc pas de petit déjeuner le matin. Malgré tout, l’hôtesse est sympa, et la chambre est spacieuse avec un bout de terrasse, une petite bouilloire et une belle douche.
Nous demandons, avant de partir le soir, où nous pouvons manger dans Pontivy, et le couple nous recommande quelques restaurants, sans garantie qu’ils soient ouverts. Comme nous nous rendons compte à Pontivy que Riri a oublié toutes les clés des antivols dans la chambre, nous nous rabattons sur le Réunionnais (qui nous a été conseillé) et qui a l’avantage d’avoir une terrasse avec rembarde contre laquelle nous pouvons poser les vélos, juste à côté de nous pour les surveiller. Très bon conseil : leur rougail saucisse est très bon, accompagné de bière réunionnaise (la dodo lé la), et après le dessert (salade de fruits frais) nous goûtons deux de leur multiples rhums arrangés (arbouse et kumquat) qui passent bien.
De retour à la chambre, nous savourons une tisane sur la terrasse.
Jour 9 : De Pontivy à Guillac
02/08/2022 – 59,8 km et 822 m de dénivelé positif
On part le matin après avoir pris un petit thé sur la terrasse devant la chambre. Arrêt à Pontivy, à la Brioche Dorée, pour acheter de quoi petit déjeuner plus tard dans la matinée. On repart ensuite vers le canal, et, après avoir pédalé un peu, on s’arrête à l’ombre pour manger les viennoiseries – agrémentées d’une généreuse portion de caramel au beurre salé, que nous avons toujours dans nos bagages !
Nous passons de nombreuses échelles d’écluses, jolies comme tout. Il y a beaucoup de cyclistes sur cette partie. Bientôt, nous arrivons au soleil, et la route devient moins agréable. Nous croisons quelques œuvres d’art contemporain, sympa, mais il commence à à faire chaud, très chaud. Nous nous sommes tartinés de crème solaire, mais visiblement celle-ci n’est plus très efficace car je commence à me couvrir de boutons. Aïe aïe ! On file jusque Rohan, où on trouve une boulangerie où s’acheter des sandwichs, qu’on mange sur une aire ombragée, à la sortie de la ville.
On redécolle pour retrouver le plein soleil. Une écluse solitaire, la n°47, nous offre l’ombre d’un grand arbre, sous lequel l’herbe pentue invite à la sieste. Nous nous y reposons un temps, avant de repartir, toujours sous le cagnard. Les zones d’ombre sont rares. Nous nous arrêtons à nouveau un petit moment pour lire sur un banc, à l’ombre d’un arbre. Derrière nous, on entend des enfants qui jouent dans une marre, dans le jardin d’une maison. Un vieux monsieur, peut-être le grand-père des enfants, arrive vers nous et nous parle un peu de la météo, avant de repartir.
Enfin, nous arrivons en vue de Josselin, qui est une belle ville, mais trop exposée au soleil : nous ne prendrons pas plaisir à notre arrêt dans un bar au bord du canal. En plus, le service est long, il y fait étouffant malgré la présence de parasols, et ils n’ont plus de limonade. Nous repartons vite, après avoir pris notre boisson fraîche.
Enfin, nous arrivons à l’embranchement pour monter à la chambre d’hôte, située juste au-dessus du canal. En passant, on s’arrête devant une petite fontaine avant de commencer la grimpette, particulièrement dure par cette chaleur. On finit à pied, le chemin est trop raide et caillouteux. Une fois arrivés, nous sommes accueilli par un bouc au milieu de la route. On attend notre hôtesse qui n’est pas encore là. Elle finit par arriver : elle avait été chercher du pain. C’est vrai que nous arrivons particulièrement tôt, mais il fait si chaud… Nous nous reposons dans notre chambre, à l’étage d’une vieille maison typique.
Le soir, nous dînons avec d’autres cyclotouristes : une famille qui fait le trajet dans l’autre sens, avec leur trois enfants et leur chien (un border collie qui voyage dans la remorque !), et un couple un peu plus âgé, qui s’est trompé d’embranchement à Pontivy et a fait une vingtaine de kilomètres supplémentaires. Malheureusement, le mari cambodgien de notre hôtesse étant hospitalisé, le repas ne sera pas cambodgien mais bien français : ragoût et patates du jardin. C’est très bon, et on échange beaucoup avec les autres convives sur nos expériences de cyclotouristes. Par contre, la nuit est difficile car il fait très chaud, et il n’y a pas d’air.
Jour 10 : De Guillac à Saint-Jean-La-Poterie
03/08/2022 -57,1 km et 654 m de dénivelé positif
Le matin, nous petit déjeunons tous ensemble. Notre hôtesse nous fait des crêpes, en plus du pain et de la brioche. Nous mangeons à nouveau comme des rois, en discutant de nos futures étapes. Après avoir demandé à notre hôtesse où trouver une pharmacie pour racheter de la crème solaire, nous partons vers 9h30, un peu après l’autre couple et à peu près en même temps que la famille, que nous quittons juste avant de rejoindre le canal. On profite de la fraîcheur matinale : quel plaisir, après la chaleur de la veille ! Nous passons Montertelot, très joli village.
À Roc-saint-André, nous trouvons une pharmacie, et je me tartine d’une crème solaire que j’espère efficace, celle-ci. Mes boutons sont particulièrement disgracieux, en plus de me démanger. À Malestroit, nous bifurquons en centre-ville pour chercher une boulangerie. Nous y croisons le couple de cyclotouristes, qui prennent un rafraîchissement en terrasse. C’est tentant, mais nous ne dévions pas de notre objectif. Nous finissons par demander à un ASVP qui nous indique une boulangerie un peu excentrée, de l’autre côté du canal. Ça nous permet de prendre de jolies photos de la ville.
Puis nous repartons le long du canal. Enfin, cette partie là est ombragée, et, malgré la chaleur, c’est agréable. On voit plusieurs éclusiers au travail : ici, la navigation est possible et il y a beaucoup de bateaux de plaisance sur le canal.
On trouve un coin à l’ombre, au bord d’une petite rivière qui se jette dans le canal, pour pique-niquer. Puis, on s’installe dans l’herbe pour lire et faire une petite sieste en écoutant les oiseaux… sieste vite interrompue par un grand cri de ma part. En voulant dégager un truc qui me grattait sur le ventre, je me suis fait piquer par une abeille, sur le bout d’un doigt ! Et c’est très très douloureux. Ma panique est vite dissipée cependant : ça ne gonfle pas, tout va bien, je ne suis pas allergique. Même si c’est encore douloureux, ça reste supportable et je me rallonge pour lire. Après une heure de pause, on redécolle. Nous passons l’île aux pies, très jolie mais aussi blindée de kayakistes qui jouent dans l’eau.
Puis nous quittons le canal pour longer l’Oust afin de rejoindre notre gîte au sud de Redon. Une grande grimpette nous amène enfin au hameau où il se trouve. Après un peu de recherche, nous le trouvons, niché dans un vallon sous le hameau. Coup de fil à l’hôtesse qui nous indique où trouver les clés. Nous découvrons donc par nous-même le gîte où nous logerons pendant deux jours. C’est une ancienne ferme, magnifique, et tout y est immense à l’intérieur.
Nous découvrons avec bonheur une machine à laver, et nous y mettons immédiatement toutes nos fringues. À Huelgoat, nous avions déjà rincé quelques unes de nos affaires, mais là, tout y passe, même nos gants de vélo et nos casquettes ! Après la douche, notre hôtesse passe pour se présenter. Nous découvrons à l’extérieur une chatte pleine, sauvage, qu’elle voudrait bien attraper pour la faire stériliser, et derrière la ferme, il y a deux chevaux miniatures dans un pré, ils sont adorables !
L’endroit est vraiment idyllique. L’hôtesse nous donne aussi la technique pour aller à Redon sans passer par les grosses routes qui montent : par un chemin qui part de la ferme et longe l’Oust jusqu’à un pont qui amène très vite à la ville. Elle et son mari nous conseillent plusieurs restaurant, dont une crêperie dans Redon, pour le soir. Nous découvrons donc le chemin qui mène à Redon : Après un chemin d’herbe qui passe à côté des vaches (coucou les vaches !), on arrive sur les bords de l’Oust. C’est un peu caillouteux, mais vraiment très sympa à faire, surtout en soirée comme ça. On passe le petit pont, très pittoresque. Tout est vraiment tranquille.
Nous arrivons sur Redon où nous entrons dans une boulangerie pour acheter du pain pour le lendemain matin. Puis, nous partons en quête d’un restaurant. Ce sera finalement la crêperie, la dernière du voyage, au bord du canal. Nous rentrons repus. Un délicieux air frais monte de la rivière.
Arrivés au gîte, nous câlinons les mini chevaux et admirons les chauves-souris en prenant la tisane.
Jour 11 : Sur Redon
04/08/2022 – 18 km
Jour off aujourd’hui, nous voulons nous reposer. On se lève tard et petit-déjeunons au gîte. En milieu de matinée, nous partons vers Redon. Nous faisons une petite balade à vélo le long de la Vilaine, avant de revenir par les petites routes sur Redon.
Nous laissons les vélos près de l’office de tourisme et visitons la ville à pied. C’est charmant, mais ça n’est pas non plus un gros coup de cœur.
Nous visitons le chœur de l’abbatiale et le cloître, puis nous faisons le tour de l’île pour voir les vieilles maisons, les greniers à sel, et enfin le parc au bout de l’île et son bâtiment abandonné (ancien musée de la battelerie) qui fait le bonheur des street artistes.
Retour dans la rue piétonne. On mange au « Quetzal Café », un petit restaurant bio sympathique. Deux poké bowl, deux verres de blanc, une part de carré fraise rhubarbe pour moi et un financier au matcha pour Riri. En sortant, nous passons par le Carrefour à côté de l’office de tourisme pour acheter de quoi manger tranquillement le soir au gîte, puis retour à celui-ci. L’après-midi, ce sera farniente, sous les grands arbres qui entourent l’ancienne ferme ! Je me mets en bikini, prend ma serviette, mon chapeau, mes lunettes de soleil, de l’eau et ma liseuse, et hop, installée dans l’herbe, à l’ombre, à côté des mini-chevaux, je profite de l’après-midi.
Vers 18h, quand il commence à faire un peu moins chaud, nous partons en vadrouille dans le hameau, pour voir l’église en ruine dont j’avais repéré le panneau en arrivant. C’est joli, mais plein d’orties. Je me fais encore piquer !
Retour pour la douche, apéro en extérieur (deux Blanche Hermine et des éclats de galette sarrasin pour accompagner) et repas tranquille devant les aventures rocambolesques de Rosa Dixon et Ray Duke sur Twitch (alias Zul Zorander et Guile).
Jour 12 : De Saint-Jean-La-Poterie à Blain
05/08/2022 – 53 km et 740 m de dénivelé positif
Nous partons du gîte le matin, après avoir tout nettoyé/rangé, pour rejoindre le canal à Redon. Dernier passage par le petit chemin le long de l’Oust. À la sortie de Redon, nous croisons un drôle d’engin flottant sur le canal, une sorte de grosse pelleteuse qui avance sur l’eau à l’aide de son outils. Ni une ni deux, on sort nos portables pour le filmer, parce que c’est drôle et bizarre. Le monsieur dans la cabine nous voit, fait mine de prendre de l’eau avec la pelleteuse et la balance sur le bord du chemin, à quelques mètres de moi. Je crie, puis je rigole, et il rigole aussi en nous saluant. Blagueur, l’engin ! Nous continuons sur le canal, qui est ici creusé dans la roche.
Premier arrêt : la Carrière, un lieu alternatif artistique, ancienne carrière devenue presque une ZAD, avec des lieux de campement pour les artistes et les bénévoles, un parcours piéton qui passe au-dessus d’une scène construite sur une mare au fond de la carrière (sa configuration me rappelle étrangement la scène construite au fond d’un ravin pour un festival de musique classique à Pyhätunturi, en Finlande) et amène jusqu’à un belvédère en bois construit par un artiste russe, avec les artisans du coin. Ce lieu est incroyable, et je pense immédiatement à toutes les performances et les résidences d’artiste qui pourraient y être faites !
Nous repartons à l’ombre des arbres. Arrêt suivant : Guenrouët, pour y manger. Nous montons jusqu’au bourg dans l’espoir de trouver un petit restaurant, mais il n’y a rien. Nous redescendons donc sur le canal pour manger dans un petit snack qui propose des tartines et des salades, et deux Magnum en dessert.
Nous repartons tranquillement pour s’arrêter faire une pause lecture à l’entrée du parc de Carheil. On est tellement bien à l’ombre ! On repart quand même une heure plus tard. On croise des cygnes, des hérons, des cormorans. Par contre, l’ombre se fait de plus en plus rare, heureusement qu’il y a un peu d’air ! On passe quelques écluses sympa, mais elles sont moins nombreuses ici.
Enfin, nous arrivons sur le port de Blain, que nous traversons pour voir le château. Nous déposons les vélos pour visiter un peu : nous montons dans la tour, visitons les quelques salles qui présentent une expo photo, puis, passage par le petit musée de l’imprimerie, qui est pas mal du tout.
Enfin, retour aux vélos. Après avoir réussi à traverser une route très passante, nous arrivons à la chambre d’hôte. Le mari de notre hôtesse nous accueille, mais ne trouvant pas sa femme, s’affole un peu. Nous essayons de le rassurer, c’est pas grave, nous pouvons attendre, mais « non, non, ça ne se fait pas, enfin ! Où est-elle encore passée ? ». Elle finit par arriver et nous montre notre chambre, petite mais avec une belle salle de bain et, en bas, un bel espace partagé.
Le soir, nous allons manger sur le port de Blain, au Surcouf, un restaurant un peu chic, qui propose des plats élaborés. Nous finissons la soirée sur la terrasse d’à côté, dans un bar cyclo. Je prends un mojito et Riri un rhum, Hafana. Il discute beaucoup avec le serveur, et nous finissons la soirée par deux nouveaux shot de rhum.
Jour 13 : De Blain à Bouaye
06/08/2022 – 64,7 km et 881 m de dénivelé positif
Nous partons à 9h30, en passant par Blain pour acheter des sandwichs. Après quelques temps le long du canal, on s’arrête pour boire un verre à une maison éclusière qui fait aussi café-resto, la n°4. Oui, nous arrivons au bout, les chiffres des écluses se réduisent ! Nous passons la n°3, puis nous faisons un détour jusqu’au bout du canal, pour voir l’écluse n°2 à Quilheix, juste avant que le canal se jette dans l’Erdre. Nous pique-niquons au bord de l’eau, à l’embouchure entre le canal et l’Erdre.
Au retour, nous quittons le canal pour nous enfoncer dans des petits chemins qui évitent les grands axes et les villes. C’est très bucolique, même si ça descend et grimpe un peu.
Nous croisons même un chevreuil qui s’enfuit devant nous ! En tout cas, pour peu qu’on soit un peu vigilant, l’itinéraire est très bien indiqué, et bientôt nous arrivons à Sucé-sur-Erdre, où se déroule un mariage. Là, on sent qu’on s’approche de la grande ville. Fini les petites routes, on roule sur des pistes cyclables aménagées, mais peu ombragées. Non seulement ça grimpe encore, mais en plus nous avons le vent de face ! Nous arrivons en vue de Nantes. On traverse le nord de la ville, avec son campus plutôt agréable, au bord de l’Erdre, et on atteint enfin les abords du centre-ville. Descente devant la tour Baco-Lu pour aller voir l’écluse n°1, qui est celle du canal Saint-Félix. Voilà, nous avons fait le canal sur toute sa longueur, depuis la dernière écluse jusqu’à la première !
Nous faisons demi-tour pour rejoindre la gare sud, où nous prenons un train pour Bouaye. Il reste encore une vingtaine de kilomètres jusque chez les parents de Riri et nous sommes trop crevés pour les faire en vélo. En train, nous y sommes enfin une demi-heure plus tard. Fin du voyage !
Nous aurons fait 564,6 km en tout durant ce vélotrip.
Jour 14 à 17 : Bouaye, voyage à Nantes et retour
Du 07 au 10/08/2022
Nous passons les prochains jours en famille, avec le neveu et la nièce de Riri. D’abord le dimanche au bord de la mer pour fêter les 95 ans de la grand-mère de Riri (je regrette de ne pas avoir pris mon maillot de bain), puis le lundi à Nantes pour voir les nouveautés du voyage à Nantes et boire un coup le soir avec un cycliste nantais. Malheureusement, la forte chaleur nous empêche de profiter de la ville, et les nouveautés ne nous emballent pas plus que ça, à part quelques unes. J’achète quand même un livre intriguant (Des livres reliés en peau humaine, très instructif !) à la galerie du Hangar à Bananes, et nous finissons la journée autour d’un verre à parler vélo, c’est plutôt agréable. Retour en train par la gare de Rezé.
Le mardi, nous faisons sur le tard une petite balade à vélo, qui nous emmène à la forêt de la Ville-au-Denis où nous nous posons pour lire un peu. Il fait si chaud !
Et enfin, le mercredi, nous équipons à nouveau les vélos pour partir prendre le train. Nous connaissons maintenant l’itinéraire vélo pour aller de Bouaye à la gare de Nantes, puisque c’est aussi l’un des itinéraires de la Loire à vélo que nous avions fait l’an dernier. Pas de souci pour avoir le TGV, mais cette fois-ci il n’y a personne pour nous aider à installer les vélos et c’est un peu compliqué. Un cyclotouriste monte un peu après nous, à l’arrache, avec son vélo. Malgré la réticence des agents, il arrive à négocier avec eux et case son vélo derrière les nôtres.
Nous mangeons dans le TGV et retraversons Paris sans souci cette fois-ci, en un peu moins d’une demi-heure. Le train pour Le Havre est lui aussi à l’heure, et nous arrivons enfin chez nous, c’est la fin des vacances !
1 commentaire
marie helene · 3 octobre 2022 à 18 h 14 min
Wahou, plus de 500 kilomètres, quelques bières, rhum et piqures… et beaux paysages. C’est vraiment sympa de nous faire partager ces moments. Merci beaucoup la Silfine. Bises