La mode est à mes yeux un domaine que je n’arriverai jamais à comprendre tout à fait. L’autre jour, je me baladais dans la rue, et je suis passée devant une vitrine.

Dans la vitrine : un mannequin entièrement nu, avec simplement une paire de collants en laine (vous savez, ces collants horrible qu’on nous forçait à porter quand on avait huit ans ?) rose fushia. Hum. Autre exemple : Depuis le printemps dernier, le summum de la mode semble être ce que j’appelle moi un boléro (mais les créateurs lui ont peut-être trouvé un autre nom histoire de faire croire qu’il s’agit de l’invention du siècle) par-dessus une chemise blanche. Ça me rappelle ce chapitre, dans Bridget Jones (je ne sais plus lequel des deux), dans lequel elle essaie une petite paire de chaussures ultra branchées top tendance, avant de se rendre compte avec horreur qu’il s’agit du même modèle qu’elle portait quand elle était en Terminale. Ben pour moi, le boléro avec la chemise, c’est ce que je trouvais au top de l’élégance quand j’avais 15 ans et que j’étais en Seconde (j’en ai même eu trois qui doivent traîner quelque part chez mes parents). oO
Oh, et puis, cet été j’ai cherché désespérément un gilet, ou un pull fin, pour les soirées un peu froides. Pas moyen d’en trouver, à croire que les créateurs avaient anticipé le réchauffement climatique et décidé que nous ne porterions dorénavant plus que des petites robes transparentes et des débardeurs (hélas, cet été, en matière de réchauffement climatique, c’était raté). Hier, je fais les boutiques, et, ayant enfin trouvé mon bonheur (trois mois après), je décide de chercher un petit t-shirt ou un haut quelconque pour essayer avec les pulls et gilets que j’ai trouvé. Là, désespoir : ça ne semble plus exister. Finis, les débardeurs et les t-shirts, l’hiver tu porteras un gros pull en laine et rien en-dessous. Mouais. Je déteste quand la mode décide pour moi ce que je dois porter. Depuis la fin de l’été je me cherche une paire de bottines toutes simples, en cuire, sans fioriture, bout ultra-pointu ou tout carré, semelles compensées ou talons moches, vous savez, juste ces bottines que les femmes portaient au XIXe siècle et qui semblaient alors tout ce qu’il y a de plus banal. Ben, devinez quoi ? Pas moyen. Les Créateurs, ces personnages étranges qui ne doivent décidément pas vivre dans le même monde que moi, ont décidé que c’était trop banal. Pas assez hype, vous comprenez. Bref.
Ce qui m’étonne aussi, c’est cette tendance passéiste. Déjà, les boléros. Bientôt, nous allons retrouver les chemisiers à épaulette et les pantalons en velours des années 80. Remarquez, en ce moment, c’est plutôt les années 60 qui sont à l’honneur : robes droites à motif géométrique, gilets coupés droits à gros boutons… Ce n’est pas toujours moche, remarquez, mais à tout prendre, j’aurais préféré les années 50, les robes vaporeuses à frou-frous et cardigans, ou même les années folles. Ou, tiens, non : retournons carrément à la Belle Époque. À la poubelle les mini-jupes et autres jeans, ressortons les bustiers qui compriment la poitrine, les crinolines et les jupons ! Au moins, je trouverais mes bottines.
Si j’avais assez de sous, je deviendrais gothique, tiens. Très Belle Époque justement, les vêtements gothiques, avec les bustiers à dentelles, les jupes longues de velours noir et autres tours de cou brodés de perle. J’adore ! Et au moins, je n’aurais pas l’impression, à chaque fois que je rentre dans une boutique, que les créateurs me prennent pour une truffe. ><

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