Jour 1 : du Havre à Pont-l’Évèque
Dimanche 23 juillet – 45,2 km + 8 km le soir
Départ du Havre vers 10h30, les vélos bien chargés, après nous être assurés que notre vieille ratte, Wanaka, 3 ans, a suffisamment d’eau et de nourriture jusqu’à l’arrivée de son petsitter, le lendemain, qui viendra prendre soin d’elle une fois tous les deux jours. En route vers Pont-l’Évèque ! Pour l’instant le temps est gris, mais pas de pluie. Nous avons le vent dans le dos, et quelques gouttes commencent à tomber le temps qu’on arrive au pont de Normandie. On y grignote un peu avant d’attaquer le pont. Puis c’est parti pour grimper le pont de Normandie à pied, car en vélo c’est trop dangereux.
Nous nous insérons d’abord sur la piste, mais déjà là, alors que les voitures sortent tout juste du péage, elles foncent sans faire attention à nous. Dès que nous le pouvons, nous bifurquons sur la partie piéton, un peu sécurisée par un petit parapet. Nous montons petit à petit, tandis que les voitures et les caravanes nous doublent à toute vitesse. Heureusement, nous sommes dimanche, pas de camion aujourd’hui. Il commence à pleuvoir, d’abord un petit peu, puis plus fort, mais nous ne pouvons pas nous arrêter pour enfiler des protections. Arrivés en haut, nous sommes déjà crevés et trempés, et il faut redescendre. La pluie est fine, mais pénétrante, et le vent forcit. Il y a quelques cyclistes sur la piste. Courageux ou fous, au choix.
Enfin en bas, nous remontons sur les vélos et tournons pour quitter le pont. On longe un peu une route déserte jusqu’à arriver à la Rivière-Saint-Sauveur. Là, nous faisons une nouvelle halte sous un pont. Comme la pluie continue, nous décidons d’y manger, à l’abri. Mais d’abord, on s’équipe : pantalons de pluie et cape pour moi. J’ai froid ! Puis nous mangeons les sandwichs préparés le matin et des abricots en dessert. Après cette pause, c’est reparti, sur le trajet de la vélomaritime et de la Seine à vélo (variante jusqu’à Deauville). Nous croisons quelques randonneurs à vélo, dans l’autre sens. Ça grimpe pas mal, mais ça redescend aussi par de jolies routes verdoyantes. Il pleut par intermittence.
Nous faisons une pause le long d’un vieux lavoir. Puis, après avoir descendu une « route casse-cou », passage au cœur d’un village pittoresque, encadré par des manoirs. On se croirait revenu dans le passé. Nous bifurquons vers une voie verte qui suit l’ancienne voie ferrée entre Honfleur et Pont-l’Évèque.
Mais déconvenue : au bout de quelques mètres, on s’aperçoit que la voie est barrée, à cause d’un pont à réparer. Obligés de faire demi-tour, remonter la côte descendue, pour s’apercevoir en haut que la véloroute indiquait effectivement une déviation, mais ce n’était pas bien clair.
Il pleut assez fort, et nous sommes vite à nouveau trempés. On retrouve la voie verte pour la quitter peu après, à l’arrache, pour s’épargner un bout de grosse départementale. Nous descendons les vélos par un petit escalier, pour retrouver une petite route en dessous qui traverse ensuite la départementale. Après un petit raté de ma batterie qui a mis du temps avant de se reconnecter au moteur, on traverse l’A13 par au-dessus et on grimpe vers notre lieu d’arrivée, le Chat Perché, un salon de thé qui propose aussi un hébergement pour les cyclistes. Enfin, nous y voilà ! Nous posons les vélos vite fait pour entrer s’abriter dans le salon de thé, très cosy, avec une ambiance british. Nous commandons deux bières et deux gâteaux savoureux. Il recommence à pleuvoir très fort, et je cours sous la pluie pour abriter les sacoches de mon vélo, en particulier ma batterie.
Nous prenons connaissance de notre hébergement : une tente bivouac tout confort, à côté d’un bâtiment qui propose cuisine équipée et salle de bain avec baignoire. Le pied ! Sans compter les brebis et leur petits qu’on a pour voisines !
Le soir, nous parvenons à ressortir à vélo pour manger à Pont-l’Évèque, qui est à 4 km de notre hébergement. Le temps s’est un peu éclairci. On entre dans l’Yvie café, recommandé par nos hôtes. Deux fish and chips et deux verres de chardonnay. En sortant, il pleut à nouveau. Je dérape sur le trottoir avec mes petites chaussures et finit par terre. Rien de grave, mais quelques éraflures gravillonnées un peu profondes sur les jointures des phalanges de la main gauche. Ensuite, en reprenant le vélo, il déraille. Décidément… On rentre quand même sans encombre, malgré la pluie fine. Nous revoilà, les copines !
Jour 2 : de Pont-l’Évèque à Caen
Lundi 24 juillet – 64 km
Nous prenons un petit déjeuner royal au salon de thé de l’hébergement. Pain, confiture, œufs, granola, yaourt, pain au chocolat, thé, jus de pomme… le tout bio et local au maximum. Nous sommes repus en sortant !
La gérante nous offre en plus deux cupcakes à la banane pour la route. Le temps de préparer les affaires, nous partons sous un temps mitigé, mais pas encore pluvieux. Passage rapide par Pont-l’Évèque, dont on évite le centre occupé par un marché. On file ensuite sur la vélomaritime/Seine à vélo, qui monte et qui descend par des petites routes sympathiques.
Nous bifurquons avant Deauville (et quittons la Seine à vélo qui s’arrête là), puis grimpons la grosse côte de Blonville-sur-Mer.
Nous essuyons une grosse pluie, mais le soleil se montre aussi par moment. Enfin, nous descendons sur Houlgate pour rejoindre le bord de mer.
Il est plus de midi, nous longeons la côte à la recherche d’un endroit où manger. On s’arrête finalement à une boulangerie à l’entrée de Cabourg. Nous mangeons deux sandwichs dans l’herbe, un peu plus loin. Après la côte, nous dévions vers l’estuaire de l’Orne. Le paysage change. Il pleut encore par moment. On s’arrête à un observatoire pour contempler les oiseaux sur l’estuaire.
La voie verte, non goudronnée, devient vite pénible : entre les gravillons, la boue, les mares qui se forment au milieu… Nous croisons quand même bien plus de monde à vélo. Nous arrivons à Bénouville et traversons le Pegasus Bridge, célèbre depuis la Seconde Guerre mondiale.
Arrêt goûter pour manger les cupcakes à la banane. Ici commence la vélofrancette (qui fait Ouistreham/La Rochelle), et que nous suivrons jusqu’à Laval. Pour le moment, nous longeons l’Orne. Le revêtement est bien meilleur ! Nous croisons le bateau qui transportera Ariane 6, et qui est ici pour récupérer et installer ses voiles.
Nous arrivons enfin sur Caen. Il est 16h30 quand nous atteignons l’hôtel.
Nous ressortons vers 18h30 pour aller boire une bière au Fût et à mesure, juste en dessous. Puis, nous choisissons un petit restaurant québécois, qui fait surtout des poutines à emporter. Nous choisissons deux poutines végétariennes, super bonnes ! En dessert, deux cookies et un « whisky » québécois, une sorte de liqueur de sirop d’érable. En rentrant, on s’écroule.
Jour 3 : de Caen à Pont-d’Ouilly
mardi 25 juillet – 53,2 km
Après quelques courses dans un Monoprix, nous rejoignons les bords de l’Orne. Nous connaissons déjà ce bout de la vélofrancette, l’ancienne voie de chemin de fer entre Caen et Clécy, pour l’avoir fait en 2021, entre deux confinements. Le début est très agréable, cette voie verte est particulièrement bien aménagée.
Malheureusement, très vite, la pluie s’invite et on ne peut plus trop profiter du paysage. Quel dommage ! En 2021, nous avions vu plein d’animaux, et exploré d’anciennes constructions industrielles le long du chemin de fer. Cette année, on se contente de rouler. D’autres cyclistes subissent la météo avec nous, nous les croisons et recroisons au fil des haltes. Quand le temps s’améliore, nous en profitons pour s’arrêter sur les points de vue.
Nous arrivons à Thury-Harcourt vers 12h30. Nous nous y arrêtons, mouillés, pour manger le pique-nique. Le soleil est d’abord au rendez-vous, mais très vite les nuages s’amoncellent et la pluie se remet à tomber drue. Ni une ni deux, on part s’abriter le long de l’ancienne gare et on finit le pique-nique debout, à essayer d’éviter les gouttes. Quand la pluie s’arrête, on va dans la petite boutique associative qui se trouve dans la gare, pour y boire un café et prendre un dessert, une crêpe au sucre. Coup de chance, on arrive 5mn avant la fermeture de midi. Nous redécollons, pour se reprendre de la pluie un peu plus loin. La route est belle, le revêtement nickel et il y a peu de monde, c’est déjà ça.
Nous arrivons enfin à Clécy, sur le grand viaduc où nous nous arrêtons pour admirer la vue.
La voie verte s’arrête à peine plus loin, mais la vélofrancette, elle, continue par les petites routes. Fini les routes plates : maintenant, ça monte et ça descend ! Heureusement, le soleil s’est montré de nouveau. Nous sommes au cœur de la Suisse normande, c’est vraiment très joli. Après pas mal de grimpées, nous descendons jusque Pont-d’Ouilly. Arrivée vers 16h à l’hôtel, qui n’est pas censé être ouvert. Suite à un cafouillage de réservation, les propriétaires ont quand même accepté de nous louer une chambre. La mère de ceux-ci arrive pour nous ouvrir la porte. Elle tient une pizzeria à côté, où nous mangerons le soir, du coup. Vers 17h, on part faire une balade dans le bourg. Au Coccimarket, nous achetons deux bières de la Lie (brasserie qui se trouve sur la voie verte), et un petit paquet de haribos. On profite de tout ça à l’ombre d’un arbre, au bord de l’Orne, en observant des gamins d’un centre aéré qui font du kayak en face.
Retour à la chambre, puis on va à la pizzeria. Nous mangeons dehors, au soleil, avant de faire une petite balade digestive le long de l’eau. La nuit sera bonne !
Jour 4 : de Pont-d’Ouilly à Domfront
Mercredi 26 juillet – 47,8 km
Nous partons le matin en quête d’un petit déjeuner (les propriétaires de l’hôtel étant absent, ils n’ont pas pu nous en proposer un). Nous trouvons notre bonheur à la boulangerie en bas du village. Thé, jus de pomme local, croissant et pain au chocolat. Petit tour au Coccinelle pour compléter le pique-nique, puis retour à l’hôtel pour préparer nos affaires. Départ vers 9h30, sous le soleil. Nous laissons les clés à l’accueil de l’hôtel. Nous cheminons un peu le long de l’eau, puis ça recommence à grimper. Petit à petit, de grimpettes en descentes, on prend de l’altitude. Nous atteignons la Roche d’Oëtre, le plus haut point du trajet, et haut lieu de la Suisse normande. Nous y avions déjà pique-niqué il y a 3 ans. Nous faisons une petite halte, le temps de quelques photos et de reprendre des forces avec des barres de céréales énergétiques.
Puis, nous redescendons tranquillement dans une vallée où coule une rivière. Nous y rencontrons une autre famille de cyclotouristes, que nous recroiserons plus tard. Nouvelle côte, nouvelle descente, au bas d’un petit village médiéval mignon comme tout, La Carneille.
Par contre, la rue du village grimpe sacrément ! Je la finis à pied. Nos compagnons cyclos ont décidé de pique-niquer en haut du village. Après quelques photos, nous continuons. On monte, on monte… et on finit par redescendre jusqu’à une voie verte qui file vers Domfront. Nous nous arrêtons pour pique-niquer à l’entrée de celle-ci. Aucune pluie aujourd’hui, c’est agréable ! La voie verte est plate, mais le stabilisé colle aux roues, c’est désagréable et ça nous ralentit autant que si ça montait. Nous nous arrêtons au bord de la rivière, face à un vieux moulin, pour bouquiner un peu à l’ombre des arbres. Pour une fois que le temps s’y prête !
Les derniers kilomètres se font tranquillement, et on rejoint enfin notre gîte d’étape, en ville basse, qui s’apparente plus à un vieil hôtel (géré par l’hôtel plus luxueux qui se trouve à côté). Il n’y a pas de cuisine comme on l’espérait, et comme il fait beau, nous décidons de monter pour visiter la ville haute de Domfront et y trouver un restaurant. Nous montons par un vieil escalier qui mène jusqu’aux ruines du château. La cité médiévale est pittoresque.
Nous nous arrêtons dans un bar pour y boire une bière locale, la « moustache ». Puis, nous finissons par trouver de la place dans un restaurant sicilien, qui propose des spécialités très originales ! Je prends par exemple une boulette de riz safranée fourrée aux aubergines, et en dessert nous testons des spécialités siciliennes dont nous n’avons pas retenu les noms. C’est très bon ! Nous redescendons tranquillement jusqu’à l’hôtel pour digérer.
Jour 5 : de Domfront à Sacé
Jeudi 27 juillet – 72,6 km
Nous petit-déjeunons à l’hôtel qui gère le gîte d’étape. Tout en chargeant les vélos, nous discutons un peu avec les autres cyclos. Il ne pleut pas quand on part, mais la journée promet d’être pluvieuse. Retour sur la vélofrancette. Bientôt, un petit crachin se met à tomber. Puis, alors que la trace de Richard veut prendre un chemin, les panneaux de la vélofrancette nous en indiquent un autre. Nous décidons de suivre les panneaux de la véloroute. Nous passons par de jolis petits villages, avant de rejoindre une ancienne voie de chemin de fer, où nous retrouvons la trace initialement prévue.
Nous avons fait un sacré détour par rapport aux prévisions ! En plus, la pluie s’est renforcée. Heureusement, sous les arbres de la voie verte, les gouttes sont moins nombreuses. Nous passons par le village où nous avions prévu de trouver une boulangerie pour le pique-nique, cependant le centre-ville est tout en haut, et il est hors de question de grimper à nouveau ! Nous nous abritons sous un lavoir couvert, où un autre cyclo bivouaque. Sans pain, nous mangeons le peu de provisions que nous avons : une boîte de sardine, un morceau de fromage, des fruits secs et des barres de céréales. Puis nous redémarrons, vaille que vaille. Nous retournons sur la voie verte. Deux abricots retrouvés au fond du sac nous redonnent un peu d’énergie.
Quand nous arrivons à Mayenne, il pleut des cordes. Nous trouvons enfin une boulangerie où nous achetons deux sandwichs, que nous mangeons debout au bord de la Mayenne, abrités de la pluie drue par le couvert d’un arbre.
La suite du voyage se fait au bord de l’eau, le long du chemin de halage. La route est très belle, mais il pleut toujours des cordes, et le revêtement est toujours aussi collant. Nous regrettons les belles voies vertes goudronnées des bords de l’Orne !
De temps en temps, la pluie s’arrête et c’est agréable de profiter du répit et de sécher un peu. On fait une petite halte abritée à côté d’une maison éclusière. Deux cyclos y attendent avec nous la fin de l’averse. Entre deux averses, nous prenons aussi quelques photos. Ma batterie finit par s’épuiser, je continue donc sans. Heureusement, c’est plat ! Enfin, nous arrivons au point ravitaillement où nous devons rencontrer Lætitia, la personne qui gère le gîte où nous dormons ce soir, une ancienne maison éclusière. Elle est là, et nous lui achetons d’abord de quoi manger et boire le soir, ainsi que pour le lendemain : deux conserves de poulets aux pommes, quelques pâtes, une bouteille de poiré, deux bières, du fromage, du houmous, du pain…
Puis, nous repartons vers le gîte, où elle doit nous apporter nos vivres. Courage, plus que quelques kilomètres ! Nous comptons les écluses jusqu’à arriver à la bonne. Ça va, ça a été plus rapide que prévu ! Notre hôtesse nous y attend et nous installe dans notre chambre. Ce soir, nous partagerons le gîte avec deux autres cyclos, des allemands. Nous profitons d’être seuls pour le moment pour prendre une bonne douche. Pendant ce temps, deux bateaux passent l’écluse. Notre hôtesse, qui est aussi éclusière, fait son job.
Nos compagnons de nuit arrivent entre temps, et pendant qu’ils s’installent, tout aussi fatigués et crottés que nous à notre arrivée, nous sirotons notre bière. Le soir, nous mangeons avec eux et discutons en partageant la bouteille de poiré.
Jour 6 : de Sacé à Renazé
Vendredi 28 juillet – 68,4 km
Nous petit déjeunons au gîte, avec les bons produits locaux apportés par Lætitia : pain, confiture, jus de pomme, yaourt… Deux bateaux empruntent l’écluse, elle s’en occupe avec ses collègues. Le temps de préparer les affaires, il se met à pleuvoir. Nos compagnons retardent leur départ, mais nous décidons d’y aller quand même. Nous faisons les premiers kilomètres sous la pluie, mais c’est joli au bord de la Mayenne.
Nous atteignons Laval en fin de matinée. Au lieu de suivre le panneau qui indique la voie verte vers Renazé, avant d’entrer à Laval, nous continuons sur la trace de Richard.
Nous prenons les voies cyclables qui bordent le périphérique de Laval. Cependant, alors que nous devons traverser celui-ci par un tunnel piéton/cyclo, nous découvrons que le tunnel est en travaux. Nous suivons la déviation, qui nous rajoute quelques kilomètres. Nous retrouvons finalement la trace qui nous amène à l’entrée de la voie verte qui va de Laval à Renazé, encore une ancienne voie de chemin de fer. Et encore une fois, le revêtement est en stabilisé et non en enrobé. Il ne pleut plus, le temps se dégage… mais le vent se lève aussi, et il est de face. C’est très dur de rouler, entre le revêtement qui colle et le vent. Je m’arrête régulièrement pour gratter la boue qui s’accumule sur mon garde roue arrière et me freine complètement. Foutu revêtement !
Nous nous arrêtons pour pique-niquer au bord d’un champ. Nous avons du pain, du houmous et du fromage local. Puis, nous repartons sur la voie verte. Elle est belle, mais un peu monotone, et même si c’est relativement plat, avec le vent de face, nous sentons bien les longs faux-plats qu’il faut gravir. Nous faisons une grosse pause à Cossé-le-Vivien pour récupérer. Comme il fait plutôt beau, je bouquine un peu pendant que Richard fait une sieste.
Nous continuons jusque Craon. Courage, la fin est proche ! Il y a du soleil, et on se tartine de crème solaire, pour l’une des rares fois du voyage. Après Craon, il n’y a plus que 11 km jusque Renazé. Quand nous arrivons à la fin de la voie verte, je n’ai quasiment plus de batterie. Nous entrons dans Renazé, que nous traversons. Ma batterie lâche pile dans une côte ! Je termine le dernier kilomètre sans, heureusement c’est la dernière côte et nous descendons enfin vers la petite maison de nos amis Christian et Marie-Hélène, qui nous accueillent à bras ouverts. Pour les trois prochains jours, nous nous reposerons chez eux !
Jour 7 : Renazé, musée Robert Tatin
Samedi 29 juillet
Le matin, nous faisons un petit tour de Renazé pour aller chercher le pain, en passant par des routes bordées de pruniers sauvages qui croulent sous les fruits. Nous faisons le plein ! Après un bon repas de risotto, sur la terrasse, nous allons l’après-midi au musée Robert Tatin, à Cossé-le-Vivien. La veille, sur la voie verte, j’avais bien vu un panneau indiquant la direction de « l’étrange musée » qui m’avait intriguée. Nous voilà donc à la découverte de cet artiste hors du commun ! Il y a du soleil par intermittence, et la visite est agréable. Ces sculptures monumentales, cette architecture biscornue, ces tableaux très colorés… ça nous plaît !
Nous écoutons la visite guidée et entrons dans la maison originale de Robert Tatin et sa dernière femme. Lors de la visite, une grenouille interrompt avec ses coassements la guide qui parle. C’est cocasse.
Après la visite, nous allons voir les autres œuvres d’art contemporaines qui parsèment le parc autour du musée. Certaines sont incroyables aussi.
Le soir, après une courte visite de Craon, nous mangeons dans une très bonne pizzeria.
Jour 8 : Renazé, musée de l’ardoise
Dimanche 30 juillet
Le matin, c’est repos. Nous mangeons sur la terrasse des lasagnes végétariennes, puis nous allons au musée de l’ardoise qui se trouve juste derrière leur maison. Nous passons par un petit chemin tout mignon. Au musée, il n’y a personne pour nous accueillir, nous commençons donc la visite tous seuls.
Un groupe se montre enfin, avec son guide, qui est aussi l’unique employé du lieu. Après avoir payé notre entrée, nous nous joignons au groupe pour la suite de la visite. Après la fin de celle-ci, nous attendons d’autres visiteurs pour écouter le début de la visite.
C’est intéressant aussi dans ce sens-là ! Si on oublie le gamin insupportable qui interrompt le guide toutes les deux minutes. Dès que nous avons raccrochés les deux parties de la visite, nous fuyons. Dommage que la mine soit inondée, et que nous n’ayons pu en voir les entrailles…
Sur le retour, nous faisons un détour pour admirer le cour d’une rivière. Le soir, nous attendons l’arrivée de notre ami Olivier, qui remonte de Toulon et fait une étape à Renazé. Ce soir, ce sera barbecue et papotage !
1 commentaire
marie hélène · 22 août 2023 à 14 h 22 min
Oh ! lala, on me dira ce que l’on veut, mais vous êtes quand même des warriors !!