Lundi 05/11/18 – Auckland, here we are !

Nous sortons le matin assez tôt de notre charmante guesthouse victorienne pour prendre un petit déjeuner… quasiment en face à nouveau, dans une adresse recommandée par le Futé. Le petit déjeuner se composera donc de thé (sans lait, merci), de deux jus d’orange pressés et de scones au fromage fondu tartinés de beurre. Après s’être bien calés, on fonce (à pied) jusqu’à l’Eden Park Stadium. C’est que ça fait une petite trotte, d’autant qu’Auckland n’est pas spécialement plate, puisque la ville est construite sur une quantité d’anciens volcans ! Nous passons dans des quartiers résidentiels remplis de maisons victoriennes aux allures coloniales. La Ponsonby Road est, en soi, une jolie promenade. On descend, remonte, descend encore, et enfin on l’aperçoit, le fameux Eden Park, l’antre des All Blacks !

Oui, oui, c’est bien un stade !

L’arrière du bâtiment est un peu plus explicite…

Par contre, le stade est sacrément bien gardé. (Il y en a quatre comme ça, quatre divinités maories qui gardent chacune un coin du stade.)

Nous entrons par l’entrée E : nous avons rendez-vous à 10h pour une visite du stade dirigée par un guide historien du rugby. Il y a une dizaine de personnes pour la visite, venus d’un peu partout (Écosse, Angleterre, USA, et un autre Français). La visite commence par les gradins, et le guide, bavard, nous explique toute sorte de choses sur l’histoire et l’architecture du stade, la tradition du rugby en Nouvelle-Zélande, les matchs les plus iconiques…

Le stade, de l’intérieur ! (et notre guide)

Nous voyons la salle où l’arbitre vidéo scelle le destin de certains matchs, le terrain de cricket adjacent, lui-aussi historique, les loges VIP, les points de vue sur le reste de la ville, les salles dédiées aux journalistes sportifs, et, bien sûr, les vestiaires, où les noms des joueurs actuels trônent au-dessus de leurs vestiaires respectifs.

Nous voilà dans les vestiaires !

Le guide nous montre aussi la « salle du rocher », un drôle de local qui abrite un bout de la roche volcanique sur laquelle le stade a été construit. Il nous emmène aussi dans les douches (hum, sentez-moi cette odeur !) et, évidemment, nous entrons sur le terrain, par cette même porte d’où les joueurs sortent pour débuter le match, avec en fond sonore, l’ambiance du stade un jour de grand match… Bon, par contre, au moment de notre visite, se déroule dans le stade une compétition de golf, ce qui gâche un poil l’effet, même si ça me permet de contempler de beaux Maoris qui s’entraînent au golf.

On se prépare à entrer sous les ovations des spectateurs…

Et nous voilà sur la pelouse !

Le guide connaît (forcément) des dizaines d’anecdotes sur le stade et sur les matchs mythiques (notamment dans les année 50 où l’ambiance était folle… les maisons alentours faisaient même payer l’accès à leur toit pour les supporters qui n’avaient pas pu entrer dans le stade !). La visite se termine à midi trente.

Un bar en face du stade.

Nous sortons pour nous diriger vers la gare et y prendre deux billets. Cette fois-ci, nous irons en centre-ville en train, c’est un peu loin à pied, et il fait faim ! Nous descendons finalement dans le quartier de Britomart, qui est en plein centre. Là, l’effet est saisissant : au milieu des tours modernes qui rivalisent de hauteur, des maisons victoriennes et des immeubles art déco semblent figés dans le temps. Il y a énormément de boutiques. Nous marchons un peu le long des quais pour trouver le i-site et y prendre un plan de la ville, puis nous partons en quête d’un « foodcourt » (une galerie intérieure remplie de kiosques de restauration rapide, la spécialité d’Auckland !). C’est qu’il est déjà presque 14h !

Une rue dans le centre d’Auckland

Nous allons finalement dans un foodcourt spécialisé dans les restaurants asiatiques, et nous choisissons à un kiosque deux gros bols de nouilles qui nous calent bien. Après ça, nous profitons de l’après-midi pour faire un peu les boutiques. On trouve quelques souvenirs et j’entre dans une librairie jeunesses où, tiens ! je repère un exemplaire de la Passe-Miroir de Cricri, The Winter’s promise, en bonne place. J’espère que le livre remportera le même succès ici qu’en France !

The Winter’s Promise est dans la place !

Mais c’est sur un livre Doctor Who pour enfant que j’ai un coup de cœur : c’est un imagier pour apprendre à compter (les cœurs du Docteur, des Daleks, des anges pleureurs, des compagnons…). Je trouve l’idée trop chou ! Et tellement, tellement anglais… Je m’offre aussi un livre pour enfant avec une comptine maorie, joliment illustrée. La vendeuse me demande en rigolant si je suis fan du Docteur. Of course I am !

Aucun rapport (ou si peu), mais les graffeurs néo-zélandais aussi connaissent leurs classiques littéraires… 🙂

Après ça, nous continuons la promenade dans un park du centre-ville qui grimpe une colline (ou plus probablement un ancien volcan, j’imagine). Là, nous sommes ébahis devant les arbres aux formes biscornues, dont les racines s’échappent des branches pour former de drôles d’appendices, qui m’évoquent des sylphes, des homoncules ou des mandragores…

Ne dirait-on pas, au centre, un homoncule assis dans un repli de l’arbre ?

Et là, il y a des tentacules qui rampent sur le sol…

La descente se fait du côté de la skytower vertigineuse, puis nous reprenons doucement le chemin de Ponsonby.

Nous sommes quand même passés au pied de la skytower.

Avant d’accéder aux quais où nous comptons prolonger la balade, nous traversons un parc divisé en multitude de terrains de rugby, où des équipes mixtes semblent s’affronter dans différents matchs à peu de joueurs, le tout devant certainement être un tournoi. Nous contournons prudemment les terrains (les affrontements sont musclés), et nous arrivons enfin devant la marina, que nous longeons un moment. Là, la vue sur la skyline d’Auckland est magnifique.

Et voilà les rugbymen & women qui s’affrontent dur.

Enfin, on bifurque à nouveau vers Ponsonby en grimpant un escalier et quelques rues résidentielles bordées de jolies maisons. Arrivés dans notre rue, on s’arrête à une supérette pour prendre des bières et de quoi grignoter pour le soir. Marre des restos, on a trop mangé à midi ! On passe donc le reste de la soirée dans la chambre, devant une rediffusion de Serenity, à refaire les sacs, boire nos bières (après avoir constaté qu’il n’y avait pas de décapsuleur dans la chambre et réussi finalement à les ouvrir avec la boucle de ma ceinture, après de nombreuses tentatives et quelques jurons), tenter de s’enregistrer en ligne pour le premier vol, et grignoter en paix. Demain, nous verrons la Nouvelle-Zélande pour la dernière fois !


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