Demain soir je le revois, c’est sûr. Et ça me stresse comme pas possible. Mais c’est purement psychologique, hein ? Dernièrement j’ai découvert que j’étais surtout extrêmement jalouse. Jalouse de ma soeur et mon beau-frère, et de leur amitié avec lui. Il a d’abord été mon ami, bien avant de les rencontrer. Aujourd’hui, ils le voient tous les week-ends, alors que ça fait trois, quatre ans (depuis l’Islande en fait), que je ne l’ai pas vu. Ils se parlent régulièrement par téléphone, alors que je n’ai plus de nouvelles de lui depuis plus d’un an. Ils sont dans la confidence depuis plusieurs mois, alors que c’est précisemment par eux que je l’ai appris. Et quand, au détour d’une conversation, mon beau-frère me lance « ah bon, il ne t’a pas parlé de ça (« ça » désignant n’importe quoi le concernant) ? », je ne peux que répondre avec une pointe d’amertume « bah non, il ne répond même pas à mes mails… » Je crois que ni ma soeur ni mon beau-frère ne se rendent compte. Je ne sais pas, je me demande ce qu’il peut bien leur dire à mon sujet. Un truc du style « ah, oui, Evelyne, il faudrait que je l’appelle un de ces jours… » ? Ce serait bien son genre. Et ça me fait sourire. Après tout, c’est sans doute moi qui me monte la tête, à force de lire Nana et ses histoires d’amitiés brisées, de jalousies du même acabit, de secrets inavoués, de retrouvailles difficiles. Après-demain, tout sera sans doute redevenu comme avant, il aura enfin été obligé de me mettre dans la confidence, les gênes et les non-dits seront brisés et je n’aurai plus autant de difficulté à accepter ses longs silences radio. Allons, il ne faut pas avoir peur de demain…
Bon, à part ça, je viens de découvrir que je pouvais faire les mises à jour de mon site depuis le boulot, et ce soir, si tout va bien, vous pourrez découvrir les fruits de mon dur labeur sur www.mnemos.com (et admirer ma prose sur des livres que je n’ai même pas lus mais, hi hi, c’est encore plus rigolo comme ça).
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