Jour 1 – L’avion
20/09/2007

Départ de la maison à 13h30, pour prendre le train de 14h. Vu que la gare est au bout de la rue, c’est un peu tôt, mais bon, plutôt que de faire les 100 pas dans la maison… On prend donc le train pour Paris, sacs sur le dos. C’est la première fois qu’on prend le Le Havre-Paris tous les deux. Moi je le connais bien, mais pas Riri !

Arrivée à Paris à 16h, sans encombre. Le plus chiant va être de prendre le RER. Il nous en coûte un ticket de métro pour rejoindre le RER B à Gare du Nord, puis environ 8€ pour aller jusque Charles de Gaulles II. Pas d’anicroches pour ce début de voyage : on trouve où embarquer, et on a de l’avance. Attente dans l’aéroport, puis embarquement à 18h30 sur Japan Airline. Ce sont des hôtesses japonaises qui nous accueillent.

Dans l’avion, la classe éco propose un choix conséquent de films. Boissons à volonté, Riri se prend une bière mais je me contente d’un verre d’eau. Dîner pas trop dégueu, puis je choisis de revoir Pirate des Caraïbes en anglais, tandis que Riri opte pour Ocean 13. Bientôt, il est 23h et les gens commencent à s’endormir. Riri et moi, on regarde ensemble un film d’horreur. Mouais, pas exceptionnel (il a décroché avant moi), mais j’ai sursauté quelques fois. On essaie de dormir. Pas facile facile… Réveil par les hôtesses à environ 4h. Le petit déjeuner est servi. On s’approche du Japon : on survole la mer du Japon. C’est le début de l’après-midi pour eux.

Jour 2 – Perdus dans Shinjuku
21/09/2007

Débarquement à Tokyo, enfin à Narita pour être exacte. On suit le flot, l’attente est longue. Finalement, on sort avec nos bagages, sans trop d’encombre. Petit moment de flottement pour trouver le guichet qui va nous permettre de retirer nos rails pass (qui nous permettent de voyager 14 jours dans un grand nombre de train). Puis, on file vers le Narita express qui va nous amener à Shinjuku, le quartier de Tokyo où se trouve notre hôtel. La gare est immense ! On sort à un endroit, et on découvre que le quartier l’est encore plus. Les immeubles autour de nous sont imposants. Nous faisons des tours et des détours pour trouver l’hôtel, nos bagages sur le dos.  Il est 18h, on finit par demander notre route à quelqu’un. Avec un « sumimasen », les gens sont tout de suite bien disposés à nous expliquer dans un anglais approximatif ! Enfin, on y est. L’hôtel était en fait juste derrière nous quand est sorti de la gare. Ahah. M. et Madame Lalose partent en vacances…

A l’hôtel, petite douche rafraîchissante (il fait 30°C dehors), moment de détente puis, vers 19h, on sort manger. Nous déambulons dans le quartier, et optons pour un petit restaurant au sous-sol, à deux pas de l’hôtel. Coup de bol, le patron parle anglais et est très sympa. Il nous fait essayer un plat à base d’œufs, du riz et des raviolis. En dessert, on prend une sortie de ravioli farci avec un liquide granuleux très sucré. Le repas nous aura coûté environ 3000 Yen, avec deux Asahi à la pression et deux thés froids. Autant dire pas grand chose, et on a bien mangé ! Mais c’est dure de comprendre les usages pour ne pas paraître pour des parfaits touristes. Retour à l’hôtel, petit visionnage de la télé japonaise puis, dodo ! On l’a bien mérité !

Shinjuku by night

Jour 3 – En face du mont Fuji
22/09/2007

Réveil à 8h. On planifie vaguement ce qu’on va faire, puis direction la gare de Shinjuku pour rejoindre Tokyo Station. Une gentille dame nous renseigne sur la direction sans qu’on ne lui ait rien demandée. A Tokyo Station, rebelote ! Nous trouvons finalement le shinkansen qui va à Odawara. Finalement, avec les temps de trajet, il est presque midi quand on y arrive, et midi et demi quand on atteint Hakone – Yamamoto, notre destination finale. La région de Hakone, au sud-ouest de Tokyo, est réputée belle mais ultra touristique. Ça se confirme sur place : plein de restos et de boutiques à touriste. On mange des sobas (nouilles de sarasin) en soupe, et on va pour trouver l’office de tourisme. Celle-ci nous renseigne sur un bus qui va à Moto-Hakone, au bord du lac Ashi. On est censé voir le mont Fuji, mais l’horizon est bouché par la brume. C’est dommage, il fait bon pourtant. Nous allons jusqu’au temple de Hakone, rouge et rutilant. Il y a un mariage traditionnel, et la mariée est très belle en kimono.

La belle mariée

Petite promenade dans la forêt, le long du lac, puis on redescend vers Moto-Hakone, pour un prendre un chemin bordé de cèdres séculaires, jusqu’au jardin de la villa impériale.

La villa impériale et ses jardins

On pousse jusqu’à l’ancienne barrière de Hakone, un poste frontière de l’époque d’Edo. Il fait très chaud, et pour nous désaltérer nous prenons en distributeur un thé glacé (non aromatisé et non sucré, surprenant pour notre palais occidental !). Retour à Moto-Hakone pour prendre le car jusque Odawara. Il est 16h30, et nous n’arrivons à l’hôtel qu’à 19h.

Douche, détente, puis nous sortons manger. Petite balade dans les rues illuminées. C’est impressionnant. On s’arrête finalement dans un resto qui nous chouchoute moins que le précédent. On prend deux plats à base de poulpe et de calmar, puis une boulette de riz fourrée. Enfin, retour à l’hôtel.

Jour 4 – En vadrouille à Tokyo
23/09/2007

Réveil 8h. Dur dur… On se dirige vers Shinjuku Station pour prendre la Yamanote line qui va nous emmener dans Tokyo. Premier arrêt : Shiodome, pour aller voir le marché au poisson. On y trouve un quartier à gratte-ciels impressionnants.

Le quartier

Le marché n’est plus très vivant à cette heure, mais on emprunte des petites rues emplies de poissonniers et de restos à sushi.

Les petites rues du quartier

Dans des bacs, des araignées gigantesques. Sur les étals, des poulpes et des seiches. Il est 10h30, on entre dans un resto à sushi et on s’installe au comptoir. Le cuisinier prépare les sushis en prenant des morceaux de poissons débités juste devant nous. C’est succulent et totalement différent de ceux qu’on mange en France (no shit, sherlock). Le ventre plein on reprend la Yamanote line direction le Palais Impérial. Là-bas, petite déception : contrairement à ce qui est indiqué dans les guides, l’accès aux jardins est fermé. On fait quand même un petit tour devant les douves avant de prendre une pause dans l’herbe.

Le palais impérial

Puis, direction Akihabara, le quartier électrique. Il y a du monde, du monde, du monde. Nous rentrons dans quelques magasins, sans rien acheter. Difficile de trouver son bonheur quand on comprend pas le japonais ! Même si les prix sont moins cher qu’en France, ça reste un investissement.

Nous prenons des petites rues pour nous diriger vers un temple shinto. Là, surprise : on tombe en pleine cérémonie de mariage. C’est impressionnant. Des prêtresses dansent sur une musique  cérémonielle lancinante, devant les mariés immobiles. La mariée est encore une fois en kimono et coiffure traditionnelle. Retour sur Harajuku, à deux stations de Shinjuku. Nous y observons le rendez-vous traditionnel des cosplayeurs, avant de nous diriger vers le temple shinto de Meiji-Jingu, où se déroule le défilé de deux mariages supplémentaires. La première mariée porte un kimono blanc, l’autre un kimono rouge. Séance photos avec les prêtres (comme tous les autres touristes autour de nous), puis retour à Shinjuku.

Le mariage

Il est 16h30, mais on en a plein les pattes. Douches (bain pour moi), détente, et vers 6h on ressort pour manger. Les sushis de 10h30 sont loin maintenant. L’avantage au Japon, c’est qu’on peut vraiment manger à n’importe quelle heure. Après un petit tour, on décide finalement de revenir sur le resto du premier soir. Le patron est toujours très sympa. Il nous reconnaît, et s’étonne qu’on parle si mal anglais pour des Français (ouais, même au Japon on se tape la honte ! Et de nous deux, c’est Riri qui se débrouille le mieux…). On se remplit l’estomac avec des calmars et haricots en entrée, et du bœuf aux endives avec du riz en plat principal, portions pour deux à chaque fois. En sortant, nous refaisons un petit tour de Shinjuku. Il y a énormément de monde, et tous les magasins sont encore ouverts. On s’immerge un peu dans la vie tokyoïte, avant de regagner l’hôtel.

Jour 5 – Les temples de Kamakura
24/09/2007

On part pour la journée à Kamakura, au bord de la mer, au sud de Tokyo. Nous trouvons le bon train quasi du premier coup, cela relève du miracle ! Une heure plus tard, nous descendons à Kita-Kamakura, un peu au-dessus de Kamakura. C’est une région remplie de temples bouddhistes et shinto. Nous nous rendons au premier temple, mais il est payant, et ce n’est pas le plus exceptionnel, d’après le Lonely Planet. Nous filons donc vers le plus beau, où nous payons 300 Yen pour y entrer. C’est un temple bouddhiste qui comporte beaucoup de bâtiments. On se déchausse pour entrer dans le lieu de culte, et contempler le jardin zen qui se trouve derrière.

Allez, on monte les marches !

Puis, nous escaladons un grand nombre de marches jusqu’à un sanctuaire, avant de redescendre. Après avoir mangé des tempura, nous décidons de faire la randonnée du Daibutsu, qui rejoint Kamakura en passant par divers lieux remarquables. On monte encore des escaliers, avant de rejoindre une petite route dans la forêt. Avec les arbres luxuriants, les cris d’oiseaux, d’insectes et d’animaux, on se croirait dans une jungle ! C’est vraiment impressionnant. Nous descendons vers un petit sanctuaire pour prendre une route qui se révèle ne pas être la bonne. Demi-tour pour retrouver le Zeniarai Benten, un sanctuaire bouddhiste niché au creux d’une roche. A l’intérieur, des boutiques vendent de tout et n’importe quoi. Dans le sanctuaire, des gens « lavent » de l’argent placé dans une coupelle en osier avec l’eau sacrée de la source qui est censée les rendre riches. Comme nous ne connaissons pas le rituel, nous ne nous y risquons pas.

Le temple dans la roche

Nous redescendons par un petit chemin qui nous amène à un sanctuaire plus discret, en haut d’une autre série de marches, dédié à la déesse Inari. Des centaines de statuettes de kitsune sont disposées tout autour, c’est très beau et très paisible.

Des kitsune, plein de kitsune

Enfin, nous arrivons sur la route du Daibutsu, même si nous ne sommes pas vraiment sûrs de l’itinéraire Il y a de plus en plus de touristes autour de nous. Un Japonais nous aborde pour discuter avec nous, dans un anglais qu’il nous est difficile de comprendre. Il nous parle de la France, du Japon, et nous indique la bonne route. Nous y arrivons enfin ! Après avoir déboursé 20 Yen, c’est à dire pas grand chose, nous pénétrons dans l’enceinte de ce Bouddha géant pour l’admirer sous toutes ses coutures.

The great Buddha

A la sortie , nous nous dirigeons vers Hase-dera, le dernier temple (bouddhiste) qu’on verra pour aujourd’hui. Encore 300 Yen déboursés pour entrer mais il vaut le coup. Jardin japonais, statues de Jizo alignées, grande statue de bois de la déesse Kannon, autres divinités, petit musée, bouddha doré, panorama sur le bord de mer (qui n’est pas très joli, lui), et on redescend les marches. Encore un sanctuaire situé dans une grotte, où les gens font des offrandes, et on revient vers Kamakura. Traversée de la rue commerçante jusque la gare, où le train nous ramène directement à Shinjuku. Une heure plus tard, retour à l’hôtel pour se reposer.

Le soir, nous cherchons à nouveau un restaurant. On tombe sur un resto assez chic, mais pour le prix, nous avons la boisson à volonté et le menu est copieux. Les plats s’enchaînent sans qu’on sache exactement ce qu’on a commandé et pour combien on va en avoir, car tout est écrit en japonais. Au menu, visuellement : brochettes, ailes de volailles, amuses-bouches, salade de concombre, soupe, autres petits plats, avec pour l’accompagner du saké chaud. Alors qu’on pense avoir fini et qu’on s’apprête à payer, la serveuse nous rappelle : il reste un plat ! On se rassoit, confus, devant un bol de flan à l’ananas et un thé vert. Quand on sort, nous avons le ventre plein. Bref, ce sera notre restaurant chic du séjour !


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