L’autre jour, dans la voiture, je réfléchissais à ce qui allait être révélé au lecteur à la fin d’Une Silfine, et à ce qui resterait caché. Je suis vraiment, vraiment à fond dans l’univers en ce moment. Ok, je n’écris pas beaucoup, mais je pense sans cesse à l’histoire, à la mythologie, à ce qui va se passer par la suite, et qu’est-ce que c’est chouette ! Bon, arriver à écrire ce chapitre 10 le serait encore plus. Mais ça viendra.
Bref.
Je trouvais au départ que j’en révélais trop durant ce premier tome. J’ai toujours peur de trop en dire, de gâcher la suite à cause d’une envie de tout révéler dès le début. Et puis je me suis mise à énumérer ce qui serait découvert et ce qui ne le serait pas. Et, au final, il s’avère que je n’en dis quasiment pas. Evidemment, je vais donner la solution de la plupart des pistes que j’ai lancé en ce début de roman. Le véritable pourquoi de la guerre, les intentions de Nephir, l’attitude de Luni, le destin de Keina et des Silfes en général… Tout cela, et plus encore, trouvera sa réponse. Mais, au final, toutes ces révélations ne constituent que les prémices de mon histoire. Une introduction, rien de plus.
J’ai tellement de choses à raconter après ça ! Je donne quelques pistes, sans vouloir spoiler (au mieux, il s’agit d’une mise en bouche) : L’identité de la Briseuse, l’origine de la Magie, le déclin des Elfes, le pourquoi de la Louve (oui, puisque la totalité de mon univers s’intitule pour le moment « Le cycle de la Louve », et pas pour rien !), le pouvoir des deux Reines, le savoir des Onze Mages, l’origine du cratère au creux duquel siège le Royaume, l’Avaleur de Mémoire, le livre de Keneros, Thaesan et Thanaïa, Eïrsaël, les Gardiens, les Êtres-Fés, les Alfs, l’Objecteur… Tout ça fait partie d’un vaste tout, d’un puzzle dont le résultat des pièces assemblées apparaît presque clairement dans mon esprit. Je dis « presque », parce que certaines zones restent encore floues. Mais elles sont de plus en plus mineures, et je suis fière d’avoir réussi à ce résultat, au bout de tant d’années. D’avoir réussi à créer quelque chose qui tienne debout (je crois), un univers dont le lecteur va découvrir petit à petit tous les tenants et les aboutissants, toutes les causes et toutes les conséquences, jusqu’à la résolution finale.
Le truc, maintenant, c’est qu’il faut que j’arrive à aller au bout d’Une Silfine. Parce que là est tout le challenge : avoir réussi à créer un univers, c’est chouette. Encore faut-il arriver à le faire vivre. A mener une intrigue, du commencement à son terme. Quand j’aurais terminé ce premier tome, je pense que les suivant seront plus facile. De plus en plus facile, au fur et à mesure.
Je l’espère.
Je l’espère vraiment.
Parce que sinon, au vu de tout ce que j’ai à raconter par la suite et de comment je me prends déjà la tête sur une infime partie de tout ça, c’est pas gagné. :-/
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