17h18 – 118997 signes
(écoute Roger Hodgson, The Elements)
Ouf, ça y est, le premier acte est enfin achevé ! En fait, je l’ai terminé hier, et aujourd’hui, je me suis occupée à en bétonner la cohérence. Je me suis aperçue que j’avais laissé de côté un élément important de l’histoire, et il fallait absolument que je le rajoute par petites couches ici et là. J’ai aussi un peu réfléchi à ce qui allait constituer mon deuxième acte. J’ai eu de nouvelles idées, en accord avec ce que j’avais écrit jusque là. J’adore quand il me vient une idée et que je me rends compte qu’elle pourrait parfaitement coller à ce qui arrive à mon héroïne à tel moment, ou au caractère de tel ou tel personnage, ou encore qu’elle pourrait expliquer un certain détail de mon background…
C’est vraiment grisant de construire l’univers et l’histoire de telle façon que les deux forment un « tout » cohérent !
J’ai reçu hier un mail publicitaire pour un livre sur l’écriture, à travers des citations d’écrivains (spéciale dédicace à mes amies – un certain prof de notre connaissance aurait très bien pu écrire ce livre ! ^^). Je crois que le titre est « envie d’écrire, envie de se dire », ou quelque chose du genre. Je me demande d’où l’auteur a-t-il eu mon adresse mail – est-ce que d’autres auteurs de webséries ou de fanfictions ont reçu ce mail ? Bref, tout ça pour dire que je ne me suis vraiment pas, mais pas du tout, sentie concernée. Je ne me pose pas vraiment de questions sur mon écriture, sur le pourquoi du comment. J’écris pour raconter une histoire, point. Je suis une conteuse, une raconteuse. J’écris pour transmettre les histoires qui peuplent mon esprit, en aucun cas pour faire valoir mon égo ou pour apprendre à me connaître, ou pour un autre truc du genre. Je rejoins le discours de Pierre Bordage, qui dit que le style doit toujours savoir s’effacer derrière l’histoire, et que cette pensée est ce qui différencie les écrivains de genre des écrivains de littérature blanche (générale). J’aspire à devenir un écrivain de genre, je ne m’en cache pas. Je ne me sens pas vraiment proche de ceux qui écrivent de la littérature blanche, d’autant que je n’en lis que très peu.
Peut-être que le livre de Stephen King sur l’écriture, pourrait, en ce sens, m’être plus parlant, dans la mesure où il fait, lui aussi, de la littérature de genre…
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