05. Avez-vous un moment privilégié pour écrire dans la journée ?
Non, je n’arrive pas vraiment à en trouver un. Je peux aussi bien écrire, comme ne pas écrire, à 9h du matin, 2h de l’après-midi, ou après minuit. Je ne suis globalement pas une nocturne, mais il m’est arrivée d’être portée par l’inspiration jusqu’à des heures indues (très rarement ceci dit). Mes meilleures souvenirs de séances d’écriture ont souvent eu lieu l’après-midi (je ne suis pas du matin non plus – grosse dormeuse !) ou durant la soirée, en général quand mon pacsé est au travail.
06. À quelle vitesse écrivez-vous ?
Euh, à la vitesse d’un escargot paraplégique, sinon plus lentement encore. C’est pitoyable à quel point je suis lente. Je mets des années à écrire une nouvelle, et il me faudra bien plus d’une décennie pour pondre un roman achevé. Et on se demande pourquoi je ne réponds jamais aux appels à textes… C’est à la fois dû à mon manque de concentration (je me mets à rêvasser toutes les trois secondes quand j’écris), à ma lassitude dès que je suis installée pour écrire plus de deux heures (sachant qu’en deux heures, j’écris un paragraphe ou deux, pas plus), et à mon refus d’ouvrir mon fichier pendant plusieurs semaines, plusieurs mois, voire plusieurs années d’affilée. Je suis un très mauvais auteur, incapable de suivre les préceptes connus (« écrire un peu tous les jours », « garder le fil de son histoire »…), et pourtant, je ne laisserai rien inachevé. Juste pour prouver à tous ceux qui ont édictés ces préceptes qu’ils ont tort.
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