Je pensais, depuis tout ce temps, avoir réussi à apprivoiser le net, au moins un peu. Les flux rss n’ont plus de secret pour moi. Les blogs non plus. Dotclear, radioblog, youtube ? Pfff ! L’évidence même ! Mais, au final, avec Internet, on fini toujours par être rattrapé. Le podcast, myspace et facebook sont encore de grandes inconnues pour moi. Du style qui fait se demander : « mais, en vrai, à quoi ça sert ? ».
Ceci dit, je fais avec, ou plutôt je fais sans.
Ce qui est réellement frustrant, c’est quand on a envie de comprendre quelque chose, de le maîtriser complètement, et qu’au final, on est tout le temps dépassés. C’est ce qui m’arrive avec Livejournal et les fanfictions. Parce que oui, j’ai de plus en plus l’impression que les deux sont intimement liés (quand on clique sur un profil sur ff.net, une fois sur deux on trouve un lien vers un livejournal), et j’ai beau tenter de m’y intéresser au plus près, je reste définitivement larguée par les deux. Pourtant, je pensais m’en sortir. Avec livejournal, déjà : j’ai compris que c’était une plateforme de blog, plutôt sympa au demeurant, qui propose aussi des « communautés », sortes de blogs où tous les membres peuvent poster. Je le sais, je suis inscrite à trois (ou quatre ?) communautés. Bon, la « friends page », par contre, je pige pas. À quoi ça sert ? Les avatars, pareil. Comment ils font, les gens, pour obtenir grâce à leur livejournal des trucs tous jolis avec des cœurs et de l’écriture sympa en tout petit ? Ya une recette magique ? Un truc qui m’a échappé ? Ah ! Oui, il y a un truc que j’ai réussi à maîtriser : le lj-cut. Bon, ça va, je ne suis pas un cas si désespéré que ça.
Les fanfictions, pareil. Pourtant, je pensais m’en être sortie après avoir enfin compris ce que signifiait « OOC », « canon », « fanon », « slash », « yaoi », « het », « angst » et autres « AU ». Et voilà que je commence à prospecter pour des fanfictions Doctor Who/Torchwood, et je suis à nouveau paumée. Je me prends du « gen » et du « OTP » en pleine figure. Du « crack », du « fluff », du « rant », du « random » et du « rec ». Et moi, devant mon écran, comme une bécasse : « Heinnnnn ? ».
Je me fais vieille. Oui, plus de doute : voilà que je me mets à râler systématiquement contre les jeunes et leur langage que je ne comprends plus. À râler dès qu’ils se mettent à utiliser des termes anglais ou à copier les codes de l’édition anglaise (comme le comptage en nombre de mots. Dans l’édition française, on compte en nombre de signes, ce qui permet de calibrer un texte de façon beaucoup plus précise, d’abord.) À râler parce que ce n’est plus ma génération, et que j’aurai beau faire tout ce que je veux pour essayer de paraître « branchée », je resterai toujours larguée par quelque chose.
Et je n’ai que 28 ans. Seigneur, qu’est-ce que ce sera dans cinquante ans ? oO
EDIT :
Vous seriez Ianto Jones! Souvent en retrait dans les groupes, vous êtes dévoué aux taches qu’on vous attribue. Sérieux malgré vos côtés enfantins, vous êtes un personne qu’il fait bon avoir à ses côtés… à moins que la situation n’échappe a votre contrôle.
Et en plus, je porte des costumes sexy et je me tape l’autre beau gosse de l’équipe. Que demande le peuple ? Hu hu hu.
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