Bon, alors, où en suis-je? Je m’étais dit que je posterais une note juste après le dernier atelier d’écriture, ya 10 jours, et puis, ben, j’ai laissé traîner… en tout cas, ce fut un chouette atelier, animé par la toujours pétillante Magali Ségura (qui l’était d’autant plus qu’elle venait d’obtenir sa thèse), avec plein de nouveaux (trois inscriptions au club en un week-end!). On a travaillé sur la chute, et j’ai encore une fois appris plein de trucs.
Le samedi, on devait rédiger le scénario d’une histoire assez courte (3 à 5 pages), sur un canevas précis: la rencontre entre deux personnages (qui pouvaient aussi bien être humains que animaux, végétaux ou minéraux), qui ne s’étaient pas vues depuis longtemps. Pour ce canevas, Magali avait prévu trois fins: « apparition d’un tiers qui va bouleverser l’ordre établi », « mort ou disparition d’un des personnages » ou bien « fusion des deux personnages en un seul (à prendre au sens propre ou au sens figuré) ». Nous devions donc imaginer pour notre histoire ces trois fins différentes. A la lecture, il s’est révélé que la plupart du temps, sur les trois fins, il y en avait une qui ne collait pas du tout. Chez moi, c’était la « fusion ». L’après-midi, nous avons dû rédiger le début, jusqu’au « point culminant », celui où la nouvelle est censée dériver sur l’une des trois fins. Malheureusement, je n’ai eu le temps d’écrire que le tout début-début. Le dimanche matin, nous savions donc déjà ce qui nous attendait: l’écriture de l’une des fins, celle qu’on aimait le moins. Chacun de nous a réussi à faire quelque chose de pas mal, si bien qu’il était très dur l’après-midi de tirer un trait sur cette fin pour écrire celle qui, dans le scénario, nous paraissait être la meilleure. Et, effectuvement, ce que nous avons pondu était en général nettement mieux, nettement plus original. Leçon de l’atelier: ne pas s’arrêter à une fin si elle ne paraît pas satisfaisante, mais ne pas hésiter à recommencer celle-ci. Souvent, ça se révèle bien meilleur…
Oh! J’oubliais: comme Magali aime bien corser les choses, elle nous avait fait tirer, lors de l’écriture du scénario, des papiers contenant des noms de lieux que nous devions appliquer au scénar. J’avais tirer « sous le plus grand chêne de la forêt ». Toute la semaine dernière, je l’ai passée à combler le milieu de ma nouvelle, et je suis relativement satisfaite du résultat. Ca faisait longtemps que je n’avais pas écrit quelque chose qui tenait la route… je vais peut-être pouvoir la présenter pour l’antho, faut voir.
En parlant de l’antho: j’y travaille d’arrache-pied, en ce moment. La date de remise des textes est le 31 décembre. Alors, avec d’autres membres du club, nous nous passons nos textes pour les corriger mutuellement. On s’est tous promis que cette fois-ci, François (l’initiateur de la première antho et de cette deuxième) ne recevrait pas que des textes à moitié finis qu’il devrait nous faire retravailler par la suite. Non, cette fois-ci, nous avons décidé d’agir en pros et de n’envoyer nos textes que lorsqu’ils seraient parfaitement au point.
D’ailleurs, Philippe a corrigé les deux nouvelles que je lui avais envoyé. Comme je m’y attendais, l’une tient la route (je pense qu’elle est prête pour l’antho, en croisant les doigts pour qu’elle soit acceptée!), l’autre non, j’ai donc décidé de l’écarter pour le moment.
A part ça… pas grand chose. Bon, promis, lors de ma prochaine note, je ne parlerai pas d’écriture… 😀
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