Cyclotrip vers Jersey – jour 1 à 6

Petit lexique d’avant récit :

Une véloroute est un itinéraire spécialement conçu pour les vélos. Elle est fléchée par des petits panneaux avec un logo vélo et un logo spécifique et passe généralement sur de petites routes peu fréquentées ou des voies vertes. Il en existe plusieurs en France et en Europe, avec des noms imagés (la régalante, la véloscénie, la vélobuissonnière, la vélofrancette…) et de nouvelles s’ouvrent chaque année.

Une voie verte est une voie aménagée pour les cyclistes et les piétons. Les véhicules motorisés y sont interdits. Souvent, d’anciennes voies de chemin de fer ou des bords de canal, même si des municipalités appellent parfois « voie verte » de simples trottoirs avec « peinture magique » (un vélo et un piéton côte à côte). L’état de revêtement des voies vertes est souvent source de râlage.

Une bidir’ est une piste cyclable bidirectionnelle. Quand elle est récente et bien sécurisée, à l’abri des voitures, c’est un bonheur d’y rouler.

Jour 1: de Honfleur à Merville

Dimanche 28 juillet – 50 km

Nous nous levons à 7h pour prendre le car à 9h. Autant dire qu’ayant préparé nos bagages la veille, nous sommes largement en avance sur le quai de la gare routière du Havre. Le car arrive tout de même avec 25 mn d’avance (c’est le premier du matin). La gentille conductrice nous aide à arrimer les vélos à l’arrière du car. Le système est solide et bien sécurisé, il faut juste faire gaffe à ne pas laisser de petites sacoches bringuebalantes. Les sacoches en soute, et une fois les quelques passagers limites à l’heure montés à bord, nous démarrons. Premier arrêt, au pied du pont de Normandie, où il n’y a personne. Nous traversons le pont en car. C’est beaucoup plus safe qu’à vélo. La conductrice fait un arrêt non programmé au Village des Marques, derrière le pont, pour y débarquer une travailleuse qui n’avait d’autre moyen de s’y rendre. Enfin, nous descendons à Honfleur, sous un beau soleil. L’arrêt est suffisamment long pour nous laisser le temps de détacher les vélos et récupérer toutes nos sacoches. Quelques photos de Honfleur, hein, c’est toujours joli même si on connaît, et c’est parti !

Les vélos sont parés !

Nous grimpons par des petites routes de la campagne normande, avec quelques arrêts photos, ici un joli église, là une porte perdue au milieu de la forêt… Il y a quelques bonnes grimpettes mais cette fois, nous avons tous deux de bons vélos pour les affronter (presque) sereinement. Nous pique-niquons le long d’une toute petite route, à l’entrée d’un champ. Bientôt, nous devinons la mer… Nous retrouvons assez vite l’itinéraire que nous avions pris l’an dernier : Trouville et la boulangerie où nous avions pris à manger, et cette côte de l’enfer à Villers-sur-Mer, mais qui donne sur un magnifique point de vue sur la côte.

Le dit point-de-vue

Redescente sur Dives-sur-Mer, et nous passons par les marais sur une jolie voie verte que j’avais oubliée, tiens, et qui longe un peu la pittoresque ligne de chemin de fer de Deauville et Cabourg. Nous arrivons au front de mer, agréable, mais déjà bien peuplé. Les maisons restent charmantes, et l’air est vivifiant.

Les jolies maisons de front de mer

Nous arrivons assez vite en vue de Merville. Il est à peine 15h. Par chance, nous pouvons aller à la chambre d’hôte quand nous voulons, et nous filons y déposer nos bagages et nos vélos. Nous redescendons boire un rafraîchissement alcoolisé (aka une bière) et traîner les pieds dans la mer. Retour ensuite dans la chambre pour prendre une douche. Le soir, nous mangeons dans un italien, à défaut d’autre chose. On a faim (le voyage, ça creuse !), ce sera donc entrée + pizza + glace caramel. Le soir, nous allons nous promener sur la plage.

Sur la plage

Une brocante nocturne bat son plein, mais nous, nous rentrons nous coucher tôt.

Jour 2 : de Merville à Arromanches

Lundi 29 juillet – 56,9 km

Après un bon petit déjeuner pris dans une belle véranda, nous démarrons vers 9h15. Nous connaissons déjà ce bout-là, qui rentre dans l’estuaire de l’Orne et la longe avant de rejoindre le Pegasus Bridge. C’est agréable, dans la fraîcheur du matin, plus que l’an dernier où nous étions en fin de parcours sous la pluie et n’avions qu’une hâte : prendre une bonne douche chaude à l’hôtel à Caen. Cependant, même si les arrêts photos sont appréciables, je me souviens maintenant de ce qui m’avait contrariée à l’époque : le revêtement de la voie verte est déplorable, il y a trop de cailloux et je crains pour mes pneus.

L’estuaire de l’Orne

Tout va bien cependant, pas de crevaison encore cette fois-ci. Au Pegasus Bridge, nous tournons à gauche, le long du canal de l’Orne, pour aller rendre visite à un ami du Discord de Cassie Warner qui vit à côté du canal. Après quelques kilomètres, nous le repérons en train de prendre des photographies du canal. On le suit jusque chez lui pour une pause café/petit coin bienvenue. Après une heure de papotage, nous repartons, direction Ouistreham cette fois. Il commence à faire vraiment chaud. Nous passons (encore) au niveau du Pegasus Bridge pour filer tout droit, vers la mer. Nous sommes sur l’un des bouts de la vélofrancette que nous découvrons, puisque cette véloroute commence à Ouistreham et se termine à La Rochelle. L’an dernier, nous l’avions prise du Pegasus Bridge jusque Laval. Un jour, nous la descendrons encore plus loin… Arrivés à Ouistreham, nous bifurquons sur la vélomaritime, dont nous découvrons de nouveaux bouts chaque année.

Nous découvrons Ouistreham

Nous passons tous les fronts de mer. Certains sont jolis avec de belles maisons normandes, d’autres sont assez laids. Puis la véloroute fait bifurquer en terre, jusqu’à un joli village, Saint-Aubin-sur-Mer, où on s’arrête à une boulangerie pour prendre à manger. Il n’y a plus de sandwichs, mais nous prenons deux tartes salées et deux pâtisseries que nous dégustons à l’ombre, sur une petite table dans la rue. Nous repartons le long des plages du débarquement.

Les plages

Plus tard, sur une petite voie verte ombragée, plus en terre, nous nous arrêtons pour manger deux parts de brownies que j’avais préparé l’avant-veille, et qui commencent à avoir bien chaud dans les sacoches. La pause était bienvenue, car nous continuons sur une longue descente en ligne droite et en plein soleil. Heureusement, nous descendons, contrairement à ceux que nous croisons en sens inverse et qui, pour le dire poliment, en bavent sacrément. Retour sur les fronts de mer. Nous nous arrêtons à Asnelles, non loin de notre point d’arrivée, pour prendre une glace et une boisson fraîche dans une petite gargote en bord de plage, mais suffisamment loin pour proposer des tables à l’ombre des arbres. Et puis, il y a un chien. Une dernière côte nous amène sur un point de vue au dessus d’Arromanches, où un mémorial de la guerre attire beaucoup de monde.

Tourisme de guerre

La descente est raide, et nous arrivons à notre chambre d’hôte vers 16h30. Aussitôt, nous nous changeons pour aller prendre un bain de mer. L’eau est vraiment bonne et on se baigne longtemps. C’est plus agréable de profiter des vagues que de rester sur la petite plage bondée et en plein soleil. Nous retournons prendre une bonne douche avant de ressortir pour boire un coup dans un pub que nous avions repéré. Je prends un spritz, pour changer, et Richard une bière. Puis nous nous rendons dans un petit restaurant pour y déguster deux moules-frites au camembert arrosés de cidre, ainsi qu’une glace au caramel et une glace au calva en dessert. Repus, nous repartons nous balader dans la ville. Il y a un concert, l’ambiance est festive.

Un coucher de soleil un peu kitch

Retour dans la chambre d’hôte décorée de reliques de la seconde guerre mondiale, et dodo en espérant ne pas être hantés par les soldats morts.

Jour 3 : d’Arromanches à Grandcamp-Maisy

Mardi 30 juillet – 55 km

Après le petit déjeuner, pris avec des néerlandais (ou des flamands ?), nous démarrons vers 9h30. On grimpe tout de suite sur les falaises, et la première montée est dure, d’autant que les roues de mon Brompton patinent dans le sable sur la piste. Cependant, le temps est agréable et la véloroute qui longe la mer très sympa.

Sur les falaises

À Longues-sur-Mer, nous apercevons une batterie allemande. On s’arrête à un petit snack, à l’entrée de celle-ci, pour acheter deux sandwichs que nous mangerons plus tard. Puis nous nous éloignons un peu du bord de mer pour s’enfoncer dans la campagne ombragée. Parfois, quelques passages (dont des montées) en plein soleil sont plus difficiles. On s’arrête pour manger une barre énergétique en haut d’une côte et on repart. Plus loin, c’est à Saint Siméon qu’on trouve un super spot pour pique-niquer : une chapelle en ruine, nichée au creux d’un vallon qui surplombe la mer. Devant, un grand arbre projette son ombre sur un petit banc creusé dans un tronc, par-fait ! Il y a quelques touristes, mais on investit le banc et on est assez vite tranquilles.

L’église et son charmant vallon

Après une bonne séance photo et les sandwichs avalés, nous repartons, portés par le vent bien frais de la mer. Il ferait presque froid dis donc ! Nous descendons enfin sur Omaha Beach, où il y a nettement plus de monde. Nous longeons la plage pendant quelques temps – ce n’est ni très agréable, ni très joli. Heureusement, la véloroute remonte vite sur les falaises, plus au calme. Sur la voie verte, nous apercevons des faucons pèlerins en chasse au-dessus des falaises, dont un vraiment très proche. C’est très petit, mais impressionnant ! Nous le voyons même fondre sur une proie terrestre et repartir vers son nid, dans les falaises. Enfin, après avoir tenté de photographier tous les oiseaux que nous voyons, nous redescendons sur Grandcamp-Maisy.

Par exemple

Nous passons la ville pour aller voir le port, et les pêcheurs qui rentrent de leur journée, les casiers pleins de bulots.

Ça bosse dur

Puis, direction notre chambre d’hôte, située à la campagne non loin de Grandcamp-Maisy. Nous profitons de la fin d’après-midi pour nous prélasser dans la piscine de la propriété, et le soir, nous reprenons les vélos pour manger sur Grandcamp. Nous nous trouvons une petite place dans un bar qui propose des tapas. Au menu : divers tartinables, un camembert rôti au miel, des huîtres d’Isigny…

Miam !

Pas de dessert, mais après avoir bien mangés (et bus), nous retournons sur le port où se trouve une fête foraine pour acheter un paquet de pralines et quelques confiseries. Retour à la chambre, où nous dégustons notre « dessert » dehors, à l’ombre d’un arbre, en bouquinant.

Jour 4 : de Grandcamp-Maisy à Carantan

Mercredi 31 juillet – 50 km

Pas de réveil ce matin, nous prenons notre temps. Après le petit déjeuner, et quelques conseils de balade de la part de notre hôte, nous partons sur la véloroute, qui suit toujours les petites routes de campagne. Il se met assez vite à faire très chaud. À Isigny, on s’arrête à l’entrée, au niveau de la laiterie, pour déguster une glace au caramel au beurre salé qui vient directement de l’usine. Elle est copieuse et délicieuse !

La glace d’Isigny

Dans la boutique, nous achetons aussi de quoi manger le midi : des rillettes d’huître et un pavé d’Isigny (un fromage), ainsi qu’un tube de caramel au beurre salé d’Isigny, pour les futurs petits déj’ en gîte. Dans le bourg, nous trouvons une boulangerie pour prendre du pain frais. Nous continuons notre route vers les marais du Cotentin. C’est joli, mais le soleil tape.

Une belle église sur le chemin

On fait la pause déjeuner un peu avant Carantan, au niveau de l’écluse du canal. Puis on se pose une petite heure pour bouquiner.

La pause déj’

Après la pause, détour par Carantan pour retrouver une autre boulangerie et une supérette. Nous y prenons de quoi manger pour le soir, où nous serons loin de tout : du pain, des bières et des fruits. Normalement, il y aura des conserves en vente ce soir à la chambre d’hôte. Nous reprenons une route ombragée le long du canal avant de bifurquer à gauche. La véloroute suit un temps la nationale sur une petite route caillouteuse, avant de retourner dans les marais, qui sont à sec à cette époque de l’année. Je m’aperçois que malgré le tartinage de crème solaire, je commence à me couvrir de boutons. J’ai d’abord cru à une crème périmée, mais Richard n’ayant rien, je comprends enfin que j’ai bêtement oublié de secouer le flacon avant de me tartiner. Je ne me suis sans doute couverte que de gras… Nous continuons un peu vers Utah Beach, mais nous n’atteindrons pas la plage, qui est trop loin pour nous. On s’arrête tout de même aux Grands Veys, que nous avions déjà visité, en voiture, il y a 20 ans. Je me souvenais d’une route qui plongeait dans les eaux du marais (nous étions alors au début de l’été), mais aujourd’hui, rien de tout ça. Tout est sec, sec, sec. C’est tout de suite moins impressionnant.

Des marais sans eau

En route vers notre hébergement, une belle maison au milieu des marais. Notre hôtesse, revenue tout juste d’Utah Beach à vélo, nous accueille avec sa fille et son petit chien. Elle repart peu après en voiture pour aller y pique-niquer et s’y baigner à la fraîcheur du soir. Nous, nous restons là. Il y a une petite cuisine, une grande table et des petites choses à déguster : nous mangeons là ce soir, tout en savourant nos bières.

Jour 5 : de Carantan à Coutances

Jeudi 01 août – 75 km

Nous partons le matin après un petit déjeuner copieux. Cette fois, pas question de traîner : nous avons du chemin à faire. En effet, au lieu de couper par une diagonale jusque Coutances, nous allons emprunter deux voies vertes qui font un V. C’est à la fois plus sécurisé, et ça nous permettra de voir un fameux point d’intérêt que nous avait vanté notre hôte de la veille au matin. Notre hôtesse part avant nous et nous demande de mettre la clé dans la boîte aux lettres. Nous partons donc à la fraîche (bon, 9h c’est pas non plus le petit matin mais, hey, c’est les vacances aussi!). Retour sur les petites routes à travers les marais, jusqu’à Carantan… (où nous croisons une colo à vélo, et une vache morte dans un champ, déjà aperçue la veille, mais qui maintenant commence vraiment à puer la mort) … et, arrivés dans le petit parc près du canal pour faire une pause et s’hydrater… Richard s’aperçoit qu’il a oublié ses deux gourdes à la chambre d’hôte. Ok. J’appelle la propriétaire, qui est encore dans Carentan mais qui s’apprête à revenir. Malheureusement, il lui est impossible de faire un aller-retour pour nous rapporter les gourdes, ce que je comprends. Richard s’allège donc de ses sacoches, et décide d’y retourner. 12 km aller, 12 km retour, une bagatelle ! Je me pose dans le parc pour surveiller les sacoches et l’attendre. Il m’appelle un peu avant 10h pour me dire qu’il est là-bas (il a fait vite !) et que l’hôtesse n’y est pas encore. Puis, plus de nouvelles… jusqu’à 10h20 où je le vois arriver à vélo de Carantan. L’hôtesse est arrivée peu après, lui a ouvert pour qu’il puisse récupérer les gourdes, et, prenant pitié, a offert de mettre le vélo dans la camionnette et de le ramener sur Carantan. Ouf, on va pouvoir reprendre notre voyage ! Nous aurons perdu une petite heure, et Richard peut rajouter 12 km à son compteur. Nous traversons Carantan pour partir en direction de La Haye du Puits, via une voie verte qui est, comme d’habitude, une ancienne voie de chemin de fer.

Sur la voie verte

Le revêtement n’est pas optimal, c’est du stabilisé, comme souvent, mais ça va. Il fait sec, c’est donc juste poussiéreux. À l’entrée de la voie verte, un gars nous prévient de faire attention aux vipères, il y en a beaucoup dans le coin. Plus loin, lors d’une pause près d’un pont, nous discutons avec un couple de cyclistes qui disent en avoir croisées. Mais, à part quelques frayeurs furtives, nous n’en voyons pas de nos propres yeux. J’essaie d’économiser ma batterie en roulant à plus de 25 km/h, et nous filons en ligne droite. Heureusement, nous avons une gourde rempli de Holy energy, et nous mangeons une barre énergétique pour reprendre des forces. Nous nous arrêtons dans un village pour acheter un complément au repas de midi : il nous reste déjà du pain de la veille et nous avons une conserve de thon à la tomate, que nous complétons par une fougasse et deux viennoiseries. Nous roulons d’un bon rythme, avant d’arriver au point d’intérêt que nous visions : le Mont Castres. Évidemment, pour y accéder, ça grimpe dur. Pour économiser encore ma batterie, j’en fais un gros bout à pied. Là-haut, petite déception : il n’y a rien pour accrocher les vélos. Nous grimpons donc sur une zone de verdure avec nos vélos, pour pique-niquer à l’ombre. Puis, toujours avec les vélos, nous essayons de trouver comment rejoindre les différentes choses à voir. Déjà, il y a le plan d’eau, une ancienne carrière dont on voit encore les traces sur les roches autour.

Le lac de l’ancienne carrière

Nous grimpons sur une petite route pour tenter d’apercevoir les vestiges du château, mais ne trouvons que l’église en ruine, qui est déjà très jolie.

L’ancienne église

Malheureusement, le site mégalithique en haut de la butte est inaccessible à vélo : nous ne le verrons pas. Nous redescendons par une petite route pour retrouver la voie verte. À partir de là, il y a beaucoup de faux plat montant, sur une route caillouteuse. C’est difficile, mais on s’accroche. À Lessay, on bifurque sur Coutances, toujours sur une voie verte ancienne voie de chemin de fer.

Pas de doutes, nous sommes bien sur une ancienne voie de chemin de fer

Nous quittons la vélomaritime. Toujours du faux plat montant, toujours un peu difficile. On fait une pause sur un banc pour manger d’autres barres énergétiques, puis à l’ancienne gare de Perrier, reconvertie en bibliothèque. Elle est fermée, mais nous pouvons remplir nos gourdes. Ma batterie commence à clignoter à 70 km environ. On s’approche de Coutances, et heureusement, la voie verte entame enfin la longue descente qu’on attendait, après avoir grimpé. Au bout de la descente, elle s’arrête enfin, et nous retrouvons les petites routes de campagne. Ma batterie clignote toujours, mais elle tient le coup, et j’ai toujours un peu de puissance dans les montées ! Pour une fois qu’elle ne me lâche pas en pleine montée… Heureusement, la chambre d’hôte se trouve à mi-chemin d’une grande descente, et nous l’atteignons à 17h35, fourbus. Le plongeon dans la piscine chauffée est bienvenu !

La pisciiiiiine !

Ce soir, nous mangeons sur place, à la table d’hôte. Du coup, on peut se reposer ! Durant le repas, nous discutons avec les autres convives, qui sont là depuis plusieurs jours. Après le repas (et le digestif), nous partons nous promener sur le domaine : il y a des chèvres, des volailles (dont deux paons et leurs petits, trop mignons), et une petite forêt dont on peut faire le tour. Dans la nuit tombante, l’ambiance se change en film d’horreur, surtout quand on s’arrête à une petite aire de jeu (avec une balançoire un peu sinistre) au milieu de la forêt. Plus loin, nous trouvons une larve de luciole qui brille à terre. Enfin, il est temps d’aller se coucher !

Jour 6 : de Coutances à Granville

Vendredi 02 août – 37,5 km

Ce matin, nous ne sommes pas pressés. La journée sera beaucoup plus courte. Après un petit déjeuner royal, nous partons tranquillement vers Coutances pour visiter la ville.

Petit déj’ sympathique

Arrivés en bas, ça grimpe fort ! On fait une bonne partie à pied, en poussant les vélos, car la pente est trop raide. En haut, nous visitons à tour de rôle un église, puis nous nous rendons à la cathédrale, où nous attachons les vélos dans un petit coin tranquille. Ainsi, nous pouvons entrer dans la cathédrale et visiter le parc autour sans nous soucier des vélos.

La cathédrale est belle, quand même

Nous les reprenons pour nous diriger vers le jardin des plantes. Après en avoir fait le tour, il est déjà plus de midi, et nous partons en quête d’un lieu où manger.

Le jardin est joli aussi

Ce sera juste en face du jardin, sur la terrasse d’une petite crêperie, d’où nous pouvons surveiller les vélos attachés à une rambarde. Après deux bonnes crêpes et un peu de cidre, nous redescendons enfin de la ville (beaucoup trop orientée voitures à notre goût, rien n’est piétonnier en ville haute !), pour emprunter une petite voie verte qui longe une rivière, la Soulle. Nous faisons quelques pauses photos le long de l’eau.

Les pauses photo

Après la voie verte, nous prenons une belle bidir’ qui va jusqu’à un vieux pont détruit pendant la seconde guerre mondiale.

Le pont

Puis, nous la quittons pour emprunter des routes de campagne. Nous ne sommes plus sur une véloroute ni sur une voie verte, et il faut maintenant faire confiance à la trace sur le gps pour nous guider sur des routes pas trop dangereuses. Le temps est nuageux, il fait assez frais, c’est agréable. Bien sûr, comme toute route de campagne en France, ça monte et ça descend. De temps en temps, nous voyons la mer au loin. Nous nous en rapprochons. Nous arrivons à une belle petite église et sa fontaine miraculeuse, où nous prenons une longue pause photos.

Encore une pause photos

En repartant, nous commençons à voire des directions Granville à vélo. Nous suivons les panneaux pour arriver à l’entrée de ville, où de jolies villas côtoient le bord de mer. Nous arrivons à notre hébergement, un logement airbnb : un très joli studio attenant à l’une de ces villas, avec vue sur mer. Après nous être posés un peu, nous ressortons acheter de quoi manger pour le soir. Ce sera donc pizza ce soir, tranquilles dans notre studio, arrosé d’un cidre offert par nos hôtes. Demain sera une grosse journée !


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