10h22 – 180515 signes
(écoute la BO de Kiki la petite sorcière – encore)
Mouarf. Même pas 10000 signes en une semaine – est-ce que c’est un bon rythme ? Finalement, j’en doute. Je suis capable de faire mieux que ça. Mais bon, j’ai encore réfléchi à la suite du roman, et trouvé de nouvelles idées et de nouvelles pistes, ça compense un peu. Tant que je saurai où je vais et comment je m’y rends, je serai sur la bonne voie.
M’enfin, cette semaine, j’ai aussi commencé une formation fournie par l’ANPE. C’est au GRETEP, un centre-de-je-ne-sais-trop-quoi. Je suis chargée, avec une dame plutôt sympathique, de déterminer quel emploi me conviendrait le mieux et de me préparer pour postuler dans cet emploi. Ma foi, c’est pas mal, jusqu’à maintenant. Disons que ça change. Pour la première fois depuis longtemps, j’avais presque l’impression d’effectuer une « rentrée », avec des responsabilités, des devoirs etc. Eh bien, franchement, ça fait du bien. A force d’être inactif, on oublie ce que c’est que de devoir se préparer le matin pour se rendre à tel endroit, de rentrer le soir fatigué par sa journée… Euh, en même temps, j’en fais peut-être un peu trop, là… Parce que, somme toute, il ne s’agit que d’un rendez-vous d’une heure par semaine. Sauf la semaine qui s’est écoulée, où j’ai eu mon premier rendez-vous mardi matin, puis un autre mercredi après-midi pour passer des tests. Les tests étaient plutôt rigolos, mais, d’après ma « formatrice » (je ne sais pas trop comment appeler celle qui m’accompagne – est-ce une assistante sociale ? une assistante tout court ?), ils ne sont pas très concluants. Bah oui, quand on me demande quel métier j’aimerais faire par-dessus tout, qu’est-ce que je réponds, à votre avis ? Ben tiens, « écrivain », évidemment. Ecrire est la seule chose que j’aime faire et que je sache faire. Je crois que ma… « formatrice » l’a bien compris, d’ailleurs. 🙂
Comme je le disais, elle est assez sympathique. Elle n’a pas essayé, comme lors de ma première entrevue avec une dame de l’ANPE, de me fourguer des offres d’emploi qui ne correspondent en rien à ma formation. Elle m’a écouté, a été plutôt impressionnée par mes deux maîtrises et mes activités au sein du club PdE, a tenté de comprendre avec moi pourquoi j’avais toujours échoué lors de mes diverses tentatives de prendre un chemin qui ménerait à une formation concrète (DESS, thèse…). Pour dire, à un moment, j’avais presque l’impression de discuter avec un psy !
Bref, mon prochain rendez-vous est pour lundi. J’espère qu’il se passera aussi bien que les précédents. J’aimerais lui parler un peu plus de mon roman, de mon envie irrépressible de raconter des histoires… En même temps, ce n’est pas le sujet. Je me demande ce qu’elle pense de moi. Des cas comme moi doivent quand même être relativement rare dans son métier !
Bon, j’y retourne. Je suis en plein dans une scène cruciale entre Keina et un jeune homme qui en sait plus que ce qu’il veut bien dire, et je n’ai pas le coeur à les faire attendre… ^^
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