Vous allez me dire, je suis souvent désespérée. Mais là, franchement, ça me désespère. Ca fait combien ? Trois mois que j’ai repris sérieusement l’écriture des Chimères, et qu’ai-je écrit de plus ? Cinq pages, cinq malheureuses pages dont deux mises de côté sur les conseils avisés de Lali. A ce rythme-là, c’est à la retraite que je l’aurai fini, mon premier roman, et je n’aurai plus qu’à aller écrire Une Silfine dans ma tombe… Ce soir, je viens tout juste de terminer un paragraphe. Il fait dix lignes et j’ai mis une semaine à l’écrire. Où est passé le temps où j’écrivais la même chose tous les jours ? Déjà à cette époque j’étais désespérée par ma lenteur, enviant ces écrivains qui arrivent à boucler un roman en quelques mois, mais là… Bon, d’accord, je dois penser à l’IUT avant tout. Et puis, peut-être que cette lenteur est bénéfique et me permet de ne pas foncer tête baissée dans les impasses. OK. Positivons, que diable ! Brique par brique, un jour, j’arriverai à la terminer, ma première maison !
Oh misère, et si elle se révélait toute bancale ?
oO


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