Lundi 29/10/18 – Goodbye, south island…

Le matin, après un petit déjeuner au B&B (thé, toast à la confiture, céréales et jus de fruits), on flâne dans les rues de Picton, sous la pluie. Eh oui, adieu soleil radieux, aujourd’hui est un jour maussade ! Notre ferry qui nous emmènera sur l’île du nord ne part qu’en début d’après-midi, et il faut occuper le temps d’ici là. Manque de pot, aujourd’hui est (en plus) un jour férié dans la région : c’est en effet l’anniversaire de la création du Malborough. Du coup, bon nombre de boutiques sont fermées. On pousse jusqu’au musée de Picton, qui présente l’un des plus vieux bateaux du monde, dont on aperçoit la coque abîmée, à travers le hangar où il repose, puis retour vers le centre ville pour tenter de faire quelques emplettes.

Un cormoran qui se repose, lui aussi.

Et un canard sur une patte.

On trouve plusieurs boutiques de souvenirs où flâner, ainsi qu’une très belle bijouterie dans laquelle je fais quelques achats, encore. Ça tombe bien : beaucoup de bijoux sont en solde, et je craque pour un pendentif poulpe garni de paua, et des boucles d’oreille en argent qui représentent la silver fern emblématique. On retourne prendre un café au Café (forcément, fallait bien la faire un jour, celle-là), et on patiente… Vers midi, il faut encore se trouver à manger : jour férié oblige, beaucoup de restaurants sont fermés aussi. On prend donc un sandwich dans un petit snack-bar pas cher. Enfin, il est temps de reprendre la voiture pour grimper dans le ferry !

Bon, avant ça, il faut encore patienter dans la longue file de voitures… le temps de sortir, admirer la vue, et profiter une dernière fois de l’ambiance paisible de Picton. Enfin, la voiture s’engage dans le ferry et nous pouvons gravir les escaliers pour aller sur le pont supérieur. La pluie nous bat le visage, mais nous ne voulons pas louper le départ ! Le ferry s’élance lourdement et nous quittons le port de Picton.

Au revoir Picton !

Un dernier regard vers l’étendue herbeuse où nous avons pique-niqué la veille, où il y a nettement moins de monde par ce temps maussade, et on pénètre plus avant dans le sound, qui déroule ses langues de mer entre les îles et les péninsules. Au ceux des bandes de terres boisées, se devinent parfois des habitations, coupées de tout. En arrivant au bout de la péninsule qui prolonge Picton, on entend un chien qui aboie à tout rompre dans notre direction, sur une petite plage coupée de tout. Un coup d’œil via les jumelles et le zoom de l’appareil photo, mais il est difficile de distinguer quoi que ce soit. Y a-t-il quelqu’un allongé à côté du chien ? Cette personne est-elle en difficulté ou est-elle simplement en train de se reposer ? Avec le mauvais temps, ça semble improbable… Mais s’il y avait vraiment un problème, le personnel naviguant du bateau aurait prévenu des secours, non ? Ça va me turlupiner un moment, mais après un coup d’œil sur les photos, en rentrant, on distingue une troisième personne qui semble attendre, abritée sous la falaise. Ça n’était sans doute pas grand chose… en tout cas, les journaux de Picton n’ont rien mentionné dans les jours qui suivaient (j’ai vérifié). Ouf !

Mais qu’est-ce qu’il se passe là-bas ?

Malgré la pluie et le vent, la traversée est superbe. Au moment de quitter sound et de traverser le détroit, on aperçoit encore des vaches et des moutons sur les derniers bandes de terre herbeuses.

Des habitations perdues au milieu de nulle part…

Et des bouts de terre inhabités.

On retourne au chaud pour la traversée de la mer proprement dite, passant d’un salon à l’autre et découvrant les méandre du ferry. On achète des boissons et de quoi grignoter et on s’installe à l’avant du bateau, devant une vaste baie vitrée qui permet de profiter de la vue sans se mouiller. Dès qu’on commence à voir les premières collines de l’île du nord, on remonte sur le pont supérieur. Le temps n’est pas plus clément ici. Nous apercevons très vite Wellington et ses immeubles, les premiers que nous voyons dans le pays.

Nous arrivons à proximité de l’aéroport de Wellington…

Et voilà Wellington !

Le débarquement est long, encore (surtout quand on descend d’un pont de trop pour récupérer la voiture et que tout le monde se fout de nous quand on remonte à contre-sens du flux…). Le soir tombe quand on sort enfin du ferry et qu’on arrive l’hôtel, en plein centre ville. Une déconvenue nous attend : le parking de l’hôtel est plein et nous sommes contraints de trouver une place dans les rues, déjà très pleines. On débarque tous les bagages dans le hall et on part en quête d’un endroit où se garer. Heureusement, la chance est avec Richard, qui trouve une place assez proche de l’hôtel. Après avoir pris nos quartiers dans la toute petite chambre (la plus petite jusqu’ici), on redescend pour trouver un endroit où manger.

Le premier restaurant repéré dans le Futé, un restaurant de cuisine fusion asiatique, étant bondé, on se rabat sur un restaurant de cuisine malaysienne. La cheffe de salle est adorable, et elle nous conseille (très autoritairement !) plusieurs spécialités. Nous prenons une soupe de mouton et des beignets de légumes en entrée, puis des fruits de mer avec du riz fris ou en omelette et sauce curry en plat. J’arrose ça d’un « Air Bondong », genre de milkshake malaysien sucré, un peu différent du lassi indien. Richard, lui, prend une Singa, la bière malaysienne. En dessert, un simple thé Tarik fait très bien l’affaire. Très lacté, la saveur de ce thé est surprenante. Richard prend de son côté des glaces maisons qui sont succulentes. Enfin, on profite un peu de la vie nocturne de Wellington avant de rentrer à l’hôtel.


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